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Reine pour obtenir lignée, 256. Remet au clergé les décimes extraordinaires qu’il a voulu lui prendre ; fait publier à son de trompe qu’il veut soulager le peuple de tous les impôts qu’il a mis sur lui à son grand regret ; va à Mézières, où il se fait apporter des eaux de Spa ; son dépit contre le maréchal de Montmorency-d’Amville ; il donne au duc d’Épernon le gouvernement de Metz, Toul et Verdun, avec toute libre administration, 260. Fait partir de Paris la reine de Navarre pour aller en Gascogne rejoindre son mari, 262. Interroge lui-même les personnes de sa maison qu’il a fait arrêter sur les déportemens de sa sœur ; écrit au roi de Navarre contre elle ; lui écrit une seconde fois en sa faveur, 263. Paroles plaisantes du roi de Navarre sur ces lettres ; Henri III fait faire de magnifiques obsèques au nonce du Pape mort à Paris ; fait bâtir au bois de Boulogne une chapelle pour de nouveaux religieux qu’il nomme hiéronimites ; rétablit dans sa cure le prédicateur Poncet, 264. Donne un ordre secret pour mettre au Fort-l’Évêque et autres prisons soixante bourgeoises de Paris qui ont contrevenu à l’édit de la réformation des habits, 268. Tient à Saint-Germain une assemblée pour la réformation de tous les États ; court les rues de Paris avec ses mignons et le duc d’Alençon le jour de carême-prenant, renversant les uns, battant les autres ; fait mille insolences à la foire Saint-Germain, 271. Assiste aux processions des pénitens ; bat à coups de pied et de poing le chevalier de Sèvre, grand prieur de Champagne, 272. Est arrêté dans sa colère par le duc d’Épernon ; fait à pied un voyage à Notre-Dame de Chartres, accompagné de 47 frères pénitens, 273. Fait faire le procès à 25 huguenots qui se sont assemblés pour faire la cène ; les fait condamner au bannissement, 274. Va faire pénitence à Vincennes, 295. Va en grande cérémonie donner de l’eau bénite sur le corps du duc d’Alençon son frère, 276. Voit passer la pompe funèbre à la fenêtre d’une maison devant l’hôtel-Dieu, 277. Réunit à la couronne les apanages du défunt, 278. Se rend à Lyon, dont il donne le gouvernement au comte Du Bouchage, frère du duc de Joyeuse, 280. Va à Gaillon ; sa conversation avec le cardinal de Bourbon sur la possibilité que la couronne tombe dans sa maison par sa mort, et sur ce que feroit alors le cardinal, 281. Ses paroles à un gentilh. du duc de Guise à l’occasion d’un propos tenu par le duc contre lui ; il fait un nouveau réglement pour les personnes qui sont journellement de service auprès de lui, 285. Renforce sa garde ; tire des prisons du Châtelet le fils de la dame de La Garnache, qui se faisoit appeler le duc de Génevois, et l’oblige à payer ses dettes, 286. Envoie au devant des députés des États de Flandre ; les fait bien recevoir et traiter ; après les avoir reçus lui-même, il les renvoie éconduits de leurs demandes ; reçoit l’ordre de la Jarretière des mains du comte de Warwick ; fêtes et bals donnés par son ordre aux ambassadeurs anglais, 287. Il commence à se mettre en garde contre les entreprises de la Ligue, 288. Se défend d’avoir quelque intelligence avec les Guise dans la levée d’armes qu’ils ont faite, 289. Fait garder les portes de Paris ; envoie et va lui-même épier la contenance de ceux qui les gardent ; charge le duc de Montpensier et le maréchal d’Aumont d’aller déloger Entragues de la citadelle d’Orléans ; publie, en réponse à un manifeste de la Ligue, un livret portant pour titre : Déclaration de la volonté du Roi sur les nouveaux troubles du royaume, 290. Il accueille avec empressement les députés qui viennent lui annoncer la mauvaise issue de l’entreprise des ligueurs sur Marseille, 291. Compose avec tous les trésoriers et financiers moyennant 240,000 écus, et leur donne abolition de tous les vols qu’ils ont