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faits, 293. Accorde aux Guise les articles de Nemours ; fait publier l’édit de révocation des précédens édits de pacification faits avec les huguenots ; ses paroles au cardinal de Bourbon à ce sujet, 294. Distiques sur cette révocation ; envoie au roi de Navarre des évêques et des théologiens suivis d’une armée, pour le convertir à la religion romaine ; bon mot de madame d’Uzès à ce sujet, 295. Envoie ordre au gouverneur de Lyon de ne pas laisser passer le nouveau nonce que le Pape lui envoie, 297. Commence à porter un bilboquet à la main, dont il se joue en allant par les rues ; tous les courtisans imitent son exemple, 298. Prêche lui-même ses confrères les hiéronimites, 302. Fait rouer à Chartres un capitaine de gens de pied et pendre trois soldats catholiques pour avoir pillé la maison d’un gentilh. huguenot, 303. Va à Notre-Dame de Chartres à pied avec soixante pénitens ; revient de même à Paris, où il fait le jeudi saint une procession solennelle avec deux cents pénitens, 311. Tient un lit de justice où il fait publier 27 édits bursaux, 313. À la prière des procureurs de la cour du parlement, il révoque l’édit qui les concerne et leur pardonne leur désobéissance ; fait venir au Louvre les présidens et conseillers du grand conseil, pour les prier de publier l’édit de création de nouveaux offices dans leur compagnie ; refuse la remise qu’ils lui font de leurs charges, 316. Est averti par une lettre remplie d’injures qu’on a conspiré sa mort ; vers faits contre lui et la Reine mère, 318. Donne à son cuisinier 200 écus par jour pour traiter les ambassadeurs des princes protestans d’Allemagne ; dépêche Bellièvre auprès de la reine d’Angleterre pour empêcher l’exécution de l’arrêt rendu contre la reine d’Écosse, 319. Fait saisir tous les revenus temporels des bénéfices du cardinal Pellevé, 321. Va voir madame de Senneterre à son lit de mort, 323. Donne 900 écus à chacun des chevaliers de son ordre ; déclare, dans une assemblée tenue au Louvre, qu’il veut faire la guerre à outrance aux huguenots ; demande à la ville de Paris une subvention de 600,000 écus, et autant sur tout le royaume, 324. Fait retirer de la Conciergerie le partisan Sardini ; renforce sa garde, et fait faire la ronde par les rues de la ville, 325. Renouvelle l’assemblée qui se faisoit les premiers dimanches du mois des capitaines dixainiers de Paris ; assiste à la procession avec un grand chapelet de têtes de morts, 328. Sa réponse aux remontrances des présidens et conseillers du parlement sur la résolution qu’il a faite de prendre les deniers destinés au paiement des rentes de l’hôtel-de-ville pour le quartier échéant au dernier de juin, 330. Apaise un différend élevé entre le comte de Saint-Paul et le duc de Nemours ; nouvelle réponse aux présidens et conseillers du parlement, qui viennent réitérer leurs remontrances en menaçant de ne plus aller au Palais, 331. Fait construire un couvent dans la rue S.-Honoré pour 62 feuillans arrivés de Toulouse, 334. Fait reconnoître par les chevaliers de S.-Jean-de-Jérusalem le comte d’Angoulême pour grand prieur de France, 336. Fait venir au Louvre la cour du parlement et la Faculté de théologie ; reproche à cette dernière sa licence effrénée à parler contre lui ; s’adresse particulièrement à Boucher, curé de S.-Benoît, 343. Donne ordre à la duchesse de Montpensier de sortir de la ville de Paris ; visite les prisonniers avec deux curés de Paris ; essaie en vain de convertir les deux filles de Jacques Foucaud, procureur en parlement, 355. Donne le chapeau de cardinal à l’évêque de Paris ; envoie ôter les armes aux écoliers de l’Université, 356. Sa réponse au cardinal de Bourbon sur la mort du prince de Condé ; fait renforcer les gardes du Louvre, et venir au faubourg S.-Denis 4,000 Suisses, 358. Veut faire mourir par la main