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Aubigny (le seigneur d’) commande les troupes du Roi qui marchent contre Naples, XIII, 29. Fait reculer devant lui Ferdinand, duc de Calabre, 38. (Mém. de Comines.) — Soumet cette province, XIV, 230. Est chargé spécialement de sa défense, et créé connétable du royaume de Naples, 232. (Tabl. du règne de Charles viii.) — Remporte sur Ferdinand et sur Gonzalve de Cordoue une grande victoire près de Seminara, 250. (Notice.) — Traverse l’Italie à la tête d’une armée française, XV, 45. Assiége Capoue avec Borgia, et la prend d’assaut, 46. Est défait par Hugues de Cardone, 56 (Tabl. du règne de Louis xii), et 225 et 226.

Aubigny (Robert Stuart, seigneur d’), maréchal de France, est envoyé par le Roi à Avignon pour pourvoir à la défense de cette ville et à l’approvisionnement de l’armée, XIX, 15. Noms de ceux qui le secondent dans l’exécution de sa commission, 16.

Aubigny (le sieur d’), gouverneur de la ville de Maillezais en Poitou, et de la religion réformée, vient au conseil protester de la fidélité de ceux de sa religion ; liberté dont il use envers le Roi, XLIX, 67.

Aubigny (le père d’), jésuite qui a confessé Ravaillac, est mis aux arrêts et confronté avec lui ; sa réponse au premier président, XLIX, 17 et suiv.

Aubigny (madame d’) meurt en laissant par fondation 18,000 messes pour le salut et remède de son ame, XLVIII, 143.

Aubourg (Thomas), chevalier anglais, est fait prisonnier à la bataille de La Brossinière, VIII, 98.

Aubray (d’), bourgeois de Paris, et colonel de quartier, est un des principaux chefs royalistes dont la maison sert à des réunions secrètes, XX, 259. Discours qu’il adresse aux Seize, 260. (Introd.) — Comment il reçoit les ouvertures que lui fait Rose, évêque de Senlis, du parti des Seize, XLI, 147. Ses discours dans les conférences tenues avec les Seize, 148 et suiv. (Mém. de Cayet.) — Il instruit le duc de Mayenne des menées des Seize, et le prie d’y pourvoir, XLVI, 216. Bat un prêtre des Seize qui s’est saisi d’un citoyen que les Seize disent porter l’écharpe blanche, 266. Reçoit du duc de Mayenne commandement de sortir de Paris, 547. Il sort de Paris, au grand regret des politiques, 549. Lettre que lui adresse le duc de Mayenne, 591. (Mém. de L’Estoile.)

Aubriot (Hugues), ancien prevôt des marchands, est condamné par un tribunal ecclésiastique à finir ses jours dans un cachot ; travaux qu’il ordonna pour l’embellissement de Paris, VI, 185. Délivré de prison par les maillotins, feint de céder à leurs désirs, 187. Se dérobe furtivement à ses libérateurs, et se retire à Dijon sa patrie, 188.

Aubry (Christophe), curé de S.-André-des-Arcs, prêche sur la mort du Pape, qu’il regarde comme un heureux événement, XLVI, 96.

Auchy (Antoine de Mailly, seigneur d’), est tué à la prise de Hesdin, XIX, 207.

Audancourt, lieutenant du capitaine Mouy, est tué dans un combat livré entre les protestans et les catholiques près de La Haie en Touraine, XXXIII, 477.

Auger de Saint-Wandrille, vaillant homme de guerre, est tué au siége de Toucy, VII, 325.

Aulon (Jean d’) est nommé écuyer de Jeanne d’Arc, VIII, 268.

Aulx (le chevalier d’), capitaine de galères, est tué dans une embuscade à l’île de Wight, XIX, 475.

Aumale (le duc d’), cousin des Guise, est mis à la tête des troupes parisiennes, XX, 219. Est nommé président du grand conseil formé par les Parisiens, et soumis à l’influence des Seize ; proclamation de ce conseil, qui s’engage à remettre la taille sur le même pied que du temps de Louis xii ; anarchie dans toutes les villes du royaume ; motifs qui dirigent la plupart