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à Gisors, 249. Manque d’être assassiné à Pontoise ; entre à Paris ; se rend maître de Saint-Cloud, 250. Fait prendre le duc de Bar et Jacques de La Rivière par les bouchers à ses ordres ; se retire dans son pays, laissant plusieurs seigneurs de son hôtel auprès du Dauphin, 257. Apprenant que le Roi et les princes ont résolu de le détruire, assemble ses troupes pour marcher vers Paris ; fait prendre Pierre des Essarts, et lui fait couper la tête ; détails sur son supplice, donnés par le Journal de Paris, 258. Vient occuper S.-Denis ; envoie Enguerrand de Bournonville à une des portes de Paris, dans l’espoir de lui faciliter son entrée dans cette ville ; quitte Saint-Denis, où il laisse garnison, 259. Envoie Enguerrand de Bournonville et Lamon de Launoy à Soissons ; se retire en Artois, garnit toutes les places, appelle auprès de lui tous les seigneurs de Bourgogne, 260. Après la paix d’Arras, retourne en Bourgogne, 268. Va trouver le roi d’Angleterre à Calais, 279. Réunit ses troupes, et se rend à Lagny ; ne pouvant aller auprès du Roi, retourne en Artois, 280. Ses partisans ravagent la Picardie, le pays de Vimeu et de Santers ; quelques-uns sont faits prisonniers et suppliciés, 282. Le duc réunit de nouveau toutes ses troupes, en envoie une partie vers Amiens sous la conduite du seigneur de Fosseux ; se rend lui-même à Beauvais, 283. Force le château de Beaumont à se rendre à discrétion ; assiége Pontoise, qui lui ouvre ses portes ; en donne le commandement à L’Isle-Adam ; passe à Meulan, 284. Vient camper à Montrouge ; envoie des partis jusqu’aux portes de Paris, 285. Va camper à Montlhéry ; se rend maître du château, bloque Corbeil, 286. Entre dans Chartres ; envoie chercher la Reine à Tours ; commande sous son nom, 287. Veut punir Hector de Saveuse, un de ses partisans, qui a pris et battu Jacqueville, un des gens de son hôtel ; part de Chartres, s’avance vers Paris ; se place au-dessus de S.-Marcel, qu’il fait occuper par Hector et Philippe de Saveuse, 289. Se retire à Montlhéry ; envoie tous ses Picards occuper les frontières vers Montdidier, et les deux frères Saveuse à Beauvais, 290. S’en va en Bourgogne ; mène la Reine à Troyes, 291. Revient près du pont de Charenton, 297. Fait son entrée dans Paris ; crée de nouveaux officiers dans le royaume, 298. Massacre des prisons, 299. Le duc en témoigne quelque mécontentement, 300. Reprend Compiègne par le moyen d’Hector de Saveuse, 301. Refuse les demandes du roi Henri, 306. Se rend avec la dame de Giac à Melun pour traiter de la paix avec le Dauphin ; conditions de cette paix jurée de part et d’autre, 307. Mène le Roi et la Reine à Troyes, 308. Comment il est lui-même amené à Montereau par Tanneguy Du Chastel ; récit de sa mort, 309. (Mém. de Fenin.) — Fait transporter le corps de son père à la Chartreuse de Dijon ; par son économie rétablit l’ordre dans ses affaires ; marie sa fille Marguerite encore enfant au dauphin Louis ; se déclare ennemi personnel de la Reine et de son amant le duc d’Orléans, IX, 32. Tableau de la France désolée par la faction populaire dont il est le chef, 33. Sa mort favorise les projets ambitieux de Henri V, roi d’Angleterre, 34. (Précis de la sec. maison de Bourg.) — Caractère de ce prince courageux, subtil et soupçonneux ; sa conduite à la bataille de Nicopolis ; sa captivité, 147. Secourt son beau-frère Albert, duc de Bavière, 148. Défait les Liégeois ; prend pour enseigne la croix de S. André ; mène 6,000 chevaux en France ; obtient le gouvernement ; fait tuer le duc d’Orléans, 149, action que l’auteur des Mémoires blâme beaucoup ; comment Jean augmente ses domaines et périt à Montereau, 150. Porte les armes de France et de Bourgogne écartelées, et y ajoute celles de Flandre ; son mariage,