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lettre fut adressée à tous les évêques de France qui avoient adhéré au traité de Troyes ; paragraphe qu’on y ajouta, 378. Extrait de Henri de Gorcum ; cet auteur étoit sujet du duc de Bourgogne, 380 ; de Jean Nider, dominicain allemand, 381 ; de Baptiste Frégose, doge de Gênes, 382 ; de Philippe de Bergame, 384 ; de Jacq. Meyer, historien flamand, 388 ; d’Hector Boëtius, historien d’Écosse, 392 ; de Polydore Virgile, italien, 393 ; de Pontus Huterus, prevôt d’Arnheim, 398. (Opin. de div. aut. sur J. d’Arc.)

Jeanne de Gueurik, duchesse du pays de Luxembourg, chassée de son duché, vient à Dijon implorer le secours du duc de Bourgogne, IX, 321.

Jeannequin Le Prevost est tué par les Gantois au village de Nevelle, X, 95.

Jeannin (le présid.) est envoyé en Espagne par le duc de Mayenne pour demander des secours, XXXVI, 194. Est chargé de proposer au roi d’Espagne de donner l’Infante en mariage à celui des princes de la Ligue qui seroit élu roi de France, 203. (Mém. de Cheverny.) — XLI, 6. — XLIV, 235. Il détruit à Marseille les menées du duc de Savoie, 237. Engage Villeroy à traiter de la paix sous la condition que le Roi se fera catholique, 255. Ses lettres au même, dans lesquelles il demande de la part du duc de Mayenne à être éclairci des moyens propres à assurer la religion et le parti, 268 et 283. Conseille au duc de Mayenne de tenir à Paris plutôt qu’ailleurs l’assemblée générale de ceux de son parti, 316. (Villeroy.) — Est envoyé en Espagne pour remontrer la nécessité de donner du secours à la Ligue, XLVI, 159. Rend compte de sa mission au duc de Mayenne, et des promesses que lui a faites le roi d’Espagne, 176. Est envoyé par le Roi pour travailler à la paix entre le roi d’Espagne et les Provinces-Unies, XLVIII, 57. Retourne à La Haye pour le même objet, 153. Revient des Pays-Bas après avoir terminé la négociation pour la trève ; accueil honorable que lui fait le Roi, 294. S’élève avec force contre l’édit des monnoies, 301. (L’Estoile.) — Est nommé directeur des finances, qu’il ménage fort mal, L, 134. (Fontenay-Mareuil.)

Jehan-le-Ceveliers ou Enneliers, auteur d’un roman en vers de la vie de Bertrand Duguesclin. Son ouvrage a servi à composer les Mémoires publiés par Lefebvre, IV, 9, ainsi que deux autres qui portent le même nom d’auteur, 10.

Jeoffredi (Jean), évêque d’Arras, est chargé par le dauphin Louis de répondre aux députés envoyés par le Roi au duc de Bourgogne, XI, 210. Sa naissance obscure ; comment il parvient aux premières dignités de l’Église ; attaché d’abord au duc de Bourgogne, il le quitte pour se dévouer à Louis XI, dont il gagne la confiance, 234. Dans l’espoir d’obtenir le chapeau de cardinal, décide le Roi à abolir la pragmatique sanction, 235. Est envoyé à Rome ; obtient le chapeau, 236. Se plaint ensuite plus amèrement que le Roi de la cour de Rome, 237. (Introd.) — Entre dans Lectoure qu’il assiégeoit au nom du Roi, XIII, 432. Assiége Perpignan, 434. (J. de Troyes.)

Jérôme Savonarole ou Hiéronime, frère prêcheur, empêche par ses discours les Florentins de se tourner contre les Français, XIII, 106. Prédit l’entrée de Charles VIII à Pise, la mort de Laurent de Médicis, la réforme de l’État de l’Église par les armes ; est visité par Comines, lui annonce ce qui doit arriver au Roi, 107. Ses prédictions et ses prédications excitent les mécontentemens des hommes puissans, 227. Le Pape et le duc de Milan écrivent contre lui ; le Pape envoie commission pour faire son procès ; il est brûlé avec trois des siens, 228. (Mém. de Comines.) — Vient trouver Charles VIII à Pise ; le discours qu’il lui adresse rend