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au Roi toute confiance, XIV, 221. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.) — Il emploie toute son éloquence pour détourner les Florentins de se lier avec Ludovic ; proteste publiquement contre l’ordre du Pape qui lui interdit la chaire ; déclame plus que jamais contre la cour de Rome, XV, 27. Est arrêté, jugé, et condamné au feu ; son courage ne l’abandonne pas dans les tourmens, 28. (Tabl. du règn. de Louis XII.)

Jessé, cordelier à Vendôme, sollicite un autre cordelier de tuer M. le cardinal de Vendôme ou M. le président d’Espesses ; est pendu à Tours, XXXIX, 211.

Jésuites (les) : ils sont accusés par les huguenots ; pourquoi, XXIV, 249. Utilité de cet ordre religieux, 250. (Mém. de Tavannes.) — Ils sont bannis de Paris par arrêt du parlement, et par suite de l’attentat de Jean Chastel, XXXVI, 291. Une pyramide est élevée aux dépens de leurs biens sur l’emplacement de la maison du père de Chastel, 292. Ils écrivent de toutes parts pour leur justification, 293. (Cheverny.) — Accusations portées devant le parlement contre les jésuites par l’université et les curés de Paris, XLII, 275 et suiv. Réponses des jésuites, 297. Ils sont condamnés au bannissement par arrêt du parlement, et à l’occasion de l’assassinat commis par Chastel sur la personne du Roi, 381. On publie pour eux à l’étranger un avertissement aux catholiques, auquel il est répondu en France d’une manière victorieuse, 388 et suiv. (Mém. de Cayet.) — La bibliothèque des jésuites de Paris est mise au pillage, XLVII, 108. Ils sortent de Paris par arrêt du parlement, 112. Grande assemblée tenue par eux à Bordeaux, 389. À leur instigation le temple des luthériens à Posnanie est brûlé, 524. Jeux des jésuites à Lyon interrompus par un orage ; maladies qui les suivent, XLVIII, 86. Cent deux portraits de jésuites réputés martyrs envoyés de Rome à Paris, 151. Libelle sanglant publié contre eux, 213. Ils emportent à La Flèche le cœur de Henri IV, qu’ils ont demandé et obtenu, XLIX, 28. Obtiennent de la Reine régente la permission d’ouvrir un collége à Paris, 130. Libelles publiés pour et contre à cette occasion, 152. La Reine annule la délibération du parlement contraire à cet établissement, 153. Ils présentent au Roi, à la Reine et aux princes, une réponse à un libelle intitulé Anti-Coton, 164. (L’Estoile.)

Job, né en Hongrie, déserteur de l’ordre de Cîteaux, prêche la croisade des Pastoureaux ; entre dans Amiens à la tête de 30,000 hommes ; déclame avec violence contre les seigneurs et la cour de Rome ; prêche dans les églises, confesse, rompt les mariages, porte partout le désordre ; met Paris à contribution ; se dirige vers Orléans, entraînant plus de 100,000 hommes ; va à Bourges ; perd la vie en fuyant, II, 118.

Jocerant de Brançon, commandant d’un petit corps d’armée, résiste vaillamment aux Turcs, et les repousse, II, 264.

Jodelle, poëte, meurt comme il a vécu ; qualités de son esprit ; ses mauvaises mœurs, XLV, 83.

Johannice ou Jean, roi des Bulgares ; son caractère, I, 74. L’emper. Baudouin exige qu’il devienne son vassal ; des émissaires lui offrent de la part des Grecs d’être leur empereur, s’il veut les aider à secouer le joug des Français, 75. Il entre sur le territoire de l’Empire, 76. Force les Français à abandonner le siége d’Andrinople, leur livre bataille, les bat, et fait l’Empereur prisonnier, 78. Menace le royaume de Thessalonique, 81. Son projet de dépeupler la Thrace, 83. Ravage les environs de Constantinople, 84. Fait périr l’Empereur dans les tourmens, 86. Menace Andrinople, et est arrêté dans ses ravages par l’emper. Henri, 87. Reçoit avec joie la tête de Montferrat, que ses troupes ont surpris et tué, 89. Porte la terreur dans le royaume de Thes-