Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/325

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

salonique ; sa mort, 90. (Notice.) — Refuse de reconnoître le jeune emper. Alexis, 238. Fait la guerre dans le duché de Philippopole, 322. Est reconnu empereur par les Grecs ; à quelle condition, 338. Vole au secours d’Andrinople, 350. Campe à 5 lieues des Latins, et envoie contre eux ses Comans, 352. Les défait, 354. Les poursuit jusqu’à Rodosto, 366. Se rend maître de tout le pays, 372. Marche sur Thessalonique, 376. Prend la ville de Serres par capitulation, 378. Sa perfidie et sa cruauté envers la garnison de cette place, 380. Ruine les environs de Thessalonique, et revient dans son pays, 382. Prend Philippopole, et la fait raser, 386. Renforce Andrinople et Didymothique, 388. Fait le siége d’Apre, emporte cette place, et la ruine de fond en comble, 394. Marche sur Rodosto, qui lui ouvre ses portes ; passe au fil de l’épée la garnison, et rase cette ville ; en agit de même envers Héraclée, Daonium et Tzurulum, 396. Ravage les environs de Constantinople ; détruit la ville d’Athyre, et ne tient à aucun traité, 398. Marche vers Andrinople, qu’il somme de se rendre ; sur le refus des habitans, assiége Didymothique, 400. Instruit de l’approche des Français, lève le siége et se retire, 408. Retourne assiéger Didymothique, et l’emporte d’emblée, 414. Assiége Andrinople, 428. Sur le point de la prendre est abandonné par les Comans, et forcé de lever le siége, 438.

Joigny (le comte de) est fait prisonnier près de Château-Chinon, XLV, 7.

Joinville (Robert de), frère du sénéchal, prend la croix, I, 100.

Joinville (Geoffroy de), sénéchal de Champagne, prend la croix, I, 100. Va trouver le duc de Bourgogne pour l’engager à se mettre à la tête de la croisade, 122. Est chargé d’aller auprès du comte de Bar-le-Duc pour le même objet, 124.

Joinville (Simon de), sénéchal de Champagne, père de l’auteur des Mémoires, défend la ville de Troyes contre l’armée des confédérés, II, 42. (Tabl. du règn. de S. Louis.) — Appelé par les habilans de Troyes, vole avec ses gens à leur secours, et force les barons mécontens à passer outre, 196. (Joinville.)

Joinville (Jean, sire de) : son origine, sa naissance, II, 9. Il se concilie la bienveillance de Thibaut IV, comte de Champagne ; son premier mariage avec Alix de Grandpré ; devient sénéchal, prend la croix, engage ses biens, 10. Donne des fêtes avant son départ, fait des pélerinages ; joint le Roi dans l’île de Chypre, 11. Gagne son amitié par son caractère enjoué ; son intrépidité, sa générosité, sa patience, 12. Partage la captivité du Roi, le suit en Syrie ; est chargé de négocier le mariage de la fille de S. Louis avec Thibaut V, roi de Navarre ; est souvent admis à la table et au conseil du Roi, 13. Refuse de prendre part à la seconde croisade ; son second mariage ; bâtit une chapelle à saint Louis, 14. A la confiance de Philippe-le-Hardi, qui le charge de gouverner le comté de Champagne ; est bien vu de la femme de Philippe-le-Bel ; se révolte contre ce roi ; répond à l’appel de Louis-le-Hutin, 15. Sa lettre à ce prince, 16. Son caractère peint dans ses Mémoires, 17. Sa mort, 19. L’illustre maison de Guise descendoit par les femmes du sire de Joinville, 20. (Notice.) — Est d’avis, contre la plupart des seigneurs croisés, que le Roi reste encore en Syrie, 114. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Divise ses Mémoires en deux parties ; dans la première, dit comment saint Louis gouverna son royaume selon Dieu et pour l’utilité publique, 165. Dans la deuxième, parle de ses hauts faits, de ce qu’il souffrit dans son pélerinage de la croix, et de sa sainte mort à Tunis, 166. Reproche à Philippe-le-Bel la dépense qu’il avoit faite pour son habillement, et lui cite l’exemple de S. Louis, 170.