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Sa douleur, sa résignation, 116. Donne les ordres du départ ; quitte la Syrie ; refuse de sortir du vaisseau qui portoit la famille royale, et qui venoit d’être endommagé par un banc de sable ; débarque en Provence, 117. Réconcilie de nouveau les d’Avesne et les Dampierre, 119. Accorde au Languedoc et à la Provence une ordonnance favorable au commerce de ces deux provinces, et y maintient l’usage de rendre la justice d’après le droit écrit ; publie une autre ordonnance pour empêcher la corruption des juges ; jette les fondemens de la police civile de la ville de Paris, 121. Établit les corporations, en dresse lui-même les premiers réglemens ; fait un dénombrement de la noblesse indigente, et lui assigne des fonds ; accueille les veuves et les orphelins des braves chevaliers qui avoient péri à ses côtés ; étend sa sollicitude sur les pauvres laboureurs, 122. Fait transporter à ses frais des grains dans la Normandie, désolée par une horrible famine ; fait de continuels voyages dans ses États pour s’assurer de la conduite des sénéchaux et des baillis ; réprime partout les abus d’autorité, 123. Fait tenir auprès de lui les plaids de la porte ; rend lui-même la justice ; origine des parlemens, 124. Montre son intégrité dans une affaire où son frère Charles d’Anjou étoit intéressé, et dans les différends qui s’élevoient entre lui et ses sujets à l’occasion de ses domaines ; répare tous les torts que des particuliers pouvoient avoir éprouvés sous ses prédécesseurs, 125. Augmente les revenus de l’hôtel-Dieu de Paris ; fonde plusieurs hôpitaux, la maison des Quinze-Vingts, le couvent des Filles-Dieu, et 800 maladreries ; visite les pauvres et les malades ; déploie l’appareil le plus pompeux dans les occasions importantes, 126. Fait transcrire tous les manuscrits qui se trouvoient dans les monastères, et forme une bibliothèque à la Sainte-Chapelle où il va souvent travailler ; déclare au roi d’Angleterre qu’il le verra avec plaisir en France ; fêtes brillantes à l’occasion du voyage de ce prince, 127. Est tenté de rendre la Normandie qu’Henri III lui redemande, mais en est détourné par les raisons de ses ministres et barons ; marie sa fille Isabelle avec le jeune Thibaut, roi de Navarre, 128. Fiance son fils aîné Louis avec Bérengère, fille d’Alphonse X, roi de Castille ; consulte sa famille sur le dessein qu’il avoit formé de se consacrer entièrement à Dieu ; sur les instances de son épouse, de ses frères et de son fils, abandonne ce dessein ; sa piété excessive tournée en ridicule ; sa bonté et sa modestie à l’égard d’une femme qui la lui reproche avec insolence, 129. Son ordonnance appelée quarantaine du Roi ; autre ordonnance qui punit tous ceux qui voudront se faire justice par les armes ; son traité avec Jacques, roi d’Arragon, 130. Il cède au roi d’Angleterre le Limosin, le Périgord, le Quercy, et une partie de la Saintonge ; sa réponse aux murmures que cette cession fit naître ; reçoit de Henri l’hommage-lige pour les terres qu’il possédoit en France ; voit terminer la contestation qui duroit depuis 5 ans entre les docteurs séculiers de l’université de Paris, et les frères prêcheurs et mineurs, 131. Rend le séjour des villes agréable et tranquille ; trace de grandes routes, creuse des canaux, et double les revenus des domaines de la couronne, 133. Est pris pour arbitre du différend élevé entre le roi d’Angleterre et les seigneurs de ce pays ; sentence qu’il rend à cette occasion, 134. Marie son fils Philippe avec Isabelle d’Arragon, 136. Consent à ce que son frère accepte la couronne de Sicile, mais ne partage pas l’enthousiasme général pour la conquête du royaume de Naples, 138. Confirme les statuts du collége de Sorbonne ; prend la résolution d’entreprendre une nouvelle croisade, 143. À la nouvelle des désastres de la Syrie, convoque un parlement à Paris ; s’y présente avec la couronne d’épines ;