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180. Forme et manière de faire les bannerets ; nombre de gentilshommes et d’hommes d’armes que devoit avoir un banneret, 181. Devoit être chevalier, et avoir été souvent en guerre, 182. Être puissant en biens et avoir un nombre suffisant de vassaux ; avoir sous sa conduite 150 chevaux, 183. Les chevaliers bannerets, la plupart grands seigneurs, avoient avec eux d’autres chevaliers qui avoient aussi leurs vassaux à leur suite ; ce qui formoit une troupe considérable sous la conduite d’un banneret, 184. Le prince ou le lieutenant général de l’armée faisoit le banneret ; cérémonial à cette occasion, 185. Froissart cité, 186. Quelle étoit l’enseigne du banneret, 187. Les grands seigneurs avoient la bannière et le pennon en même temps. Différence entre ces deux enseignes : les bannerets se faisoient ou pendant la guerre, ou dans les fêtes solennelles, ou dans les tournois ; les bannerets étoient ordinairement appelés bannière, 188. La famille des bannerets s’appeloit hostel noble et bannières ; le nom de bannière s’appliquoit encore à la terre de celui qui la portoit, et le titre de banneret passoit ainsi à ceux qui possédoient la terre, avant même qu’ils fussent revêtus du titre de chevalier, 189. Par ce moyen, il y avoit des écuyers bannerets, 190. De là encore la différence entre ces expressions relever bannière et entrer en bannière ; explication de cette différence, 191. L’investiture des terres qui donnoient le droit de conduire des vassaux à la guerre se faisoit toujours par la bannière, 193. En Allemagne, les duchés et autres grands fiefs étoient conférés par les empereurs par la bannière, 194. Tous les grands fiefs étoient fiefs de bannière ; prérogatives attachées à la plupart des fiefs ornés du titre de bannière, 195. L’écusson carré, le cri d’armes étoient des priviléges attachés aux chevaliers bannerets, 196. Lorsqu’ils alloient à la guerre, les bannerets avoient le double de la paie des chevaliers ou bacheliers ; quelle étoit cette paie, 197.

Banquet donné à Lille par le duc de Bourgogne ; détails curieux, X, 107-207. Voy. l’art. Philippe-le-Bon.

Banquet du comte d’Arête (le), satire grossière contre la conversion du Roi, XLVI, 512.

Baquier (Jennequin), capitaine anglais, est fait prisonnier à la bataille de S.-Lô par Eustache de L’Espinay, VIII, 548.

Bar (le duc de), un des plus fidèles serviteurs du Dauphin, est arrêté, VI, 306.

Bar (Henri et Philippe de) vont en Hongrie contre Bajazet, VI, 445 ; et sont tués à la bataille de Nicopolis, 468.

Bar (le duc de), fils du duc de Lorraine, vient à Paris pour épouser Catherine de Navarre, XXXVI, 372. Va à Rome solliciter du Pape l’absolution pour son mariage avec une princesse protestante, 376. (Mém. de Cheverny.) — Honneurs que lui rend le Roi à Paris, XLVII, 241. (Mém. de L’Estoile.)

Barbaro (Marc-Antoine), procurateur de Saint-Marc, propose au sénat de Venise d’envoyer une célèbre ambassade à Henri IV pour le féliciter sur son avénement à la couronne ; raisons sur lesquelles il appuie son avis, XXXVII, 432.

Barrasan (le seigneur de), du parti du Dauphin, défend vaillamment la ville de Melun contre les troupes réunies de Charles VI, de Henri V et du duc de Bourgogne, VII, 334.

Barberin (le cardinal) prend des mesures pour empêcher l’enlèvement de l’évêque de Lamégo, ambassadeur du Portugal à Rome, LI, 282. Fait mettre des corps-de-garde et des sentinelles autour de son palais pour l’empêcher de sortir, 289. Fait assembler une congrégation extraord. sur cette affaire, 291. Ses démêlés avec le duc de Parme, 297. Il fait lever des troupes pour s’emparer du duché de Castre, 299. Pro-