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pêche ce prince de se joindre au duc de Bretagne, et lui livre bataille près de Montlhéry, 55. Met en sûreté sa capitale, négocie avec les princes ligués et les trompe ; entretient des intelligences avec les Flamands pour les soulever contre leur prince, 56. Parvient à suspendre la colère de Charles-le-Téméraire, devenu duc de Bourgogne ; fait l’imprudence de se rendre à Peronne, 59. Est obligé de marcher contre les Liégeois, 60. Déclare la guerre à Charles, 61. Lui accorde une trève d’un an, 62. Ménage la paix entre Sigismond et les Suisses, 65. Suscite contre Charles René II, duc de Lorraine ; conclut la paix avec le roi d’Angleterre, et une trève de 9 ans avec Charles, 66. Fait avertir secrètement ce prince que Campobasse, napolitain, le trahit ; succès de son artifice en cette occasion, 69. Offre à Marie, duchesse de Bourgogne, d’épouser le Dauphin, et pendant ce temps s’empare des deux Bourgognes, 71. Fait sommer les États de Dijon de lui prêter serment de fidélité ; s’empare de la Picardie et de l’Artois, 72. Réflexions sur l’utilité que Louis XI pouvoit avoir de marier le Dauphin à la duchesse de Bourgogne ; les écrivains qui ont blâmé la conduite du Roi en cette occasion n’ont jugé que d’après des événemens impossibles à prévoir, 73. Le Roi envoie en Flandre son favori Olivier le Diable, qui est obligé de se retirer, 74. Comment il reçoit les ambassadeurs et les lettres de Marie, 75. Par un indigne abus de confiance, remet aux ambassadeurs des États de Flandre les lettres de cette princesse, 76. (Voir aussi sur ces faits les Mém. de Comines, XII, 275, 286.) Il paroît affligé de la mort d’Hugonet et d’Imbercourt, réhabilite leur mémoire, prend leurs enfans sous sa protection ; réduit à l’obéissance par des cruautés la ville d’Arras, IX, 78. Décide Maximilien à une trève, flatte Édouard du mariage de sa fille avec le Dauphin ; s’assure de la Savoie, fait alliance avec les Suisses ; renouvelle les hostilités avec Maximilien, le somme de comparoître avec son épouse Marie à la cour des pairs ; fait faire le procès à la mémoire de Charles-le-Téméraire, 80. Fait une nouvelle trève avec Maximilien, auquel il rend la Franche-Comté ; ménage contre lui un soulèvement en Flandre ; reprend possession de la Franche-Comté ; bataille de Guinegaste, où l’archiduc triomphe ; Louis gagne les Suisses à force d’argent ; apaise Édouard par le même moyen, 81. Essaie de faire excommunier Maximilien sous prétexte qu’il empêche la croisade contre les Turcs ; sa mort interrompt ses intrigues, 82. (Précis sur la sec. maison de Bourg.) — N’étant que dauphin, conduit des troupes contre Bâle prend Montbelliard en passant, bat les Allemands près de cette ville, 407. Se retire à Bruxelles ; comment il y est reçu par le duc de Bourgogne et son fils, X, 219. Est parrain de Marie, fille de ce dernier, 220. Habite le château de Genep, 221. Noms de ses conseillers ; son caractère, 222. Travaille à réconcilier le comte de Charolois avec son père, 225. À la nouvelle de la mort du Roi, quitte Genep, se rend à Maubeuge, 228. Se fait couronner à Reims, 229. Sa conduite ambiguë envers le comte de Charolois et la famille de Croy, 231. S’aliène l’esprit du duc de Bourgogne et de son fils, 232. Envoie une ambassade au duc, et lui demande en vain qu’Olivier de La Marche lui soit remis, 233. Marche contre les Bourguignons, les défait à Montlhéry, 236. Se retire à Corbeil, 238. Opinion d’Olivier de La Marche sur cette bataille, 241. Le Roi rassemble une grosse armée à Paris, 244. Propose au comte de Charolois de lui donner en mariage sa fille Anne, 247. Entrevues des deux princes à ce sujet, 248. Louis fait la paix avec les princes ligués ; à quelles conditions ; finesse et subtilité