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du Roi en cette occasion, 249. Rappelle le duc de Bourbon dans ses bonnes grâces ; fait son entrée à Rouen, 251. Donne sa fille en mariage à M. de Beaujeu, 252. Sa frayeur à Peronne en voyant le duc de Bourgogne entrer dans sa chambre, 287. À la mort du duc de Bourgogne, s’empare de l’Artois, 424. Marche sur S.-Omer, d’où il est forcé de se retirer ; rend le Quesnoy, 425. Sa mort, 436. (Mém. de La Marche.) — Comment il échappe aux poursuites du comte de Dammartin envoyé par Charles VII pour le prendre, XI, 48. Sa retraite à Genep près de Bruxelles, 49. S’égare dans un bois, en chassant avec le comte de Charolois, 51. Se rend à Paris avec ce comte et le duc de Bourgogne ; remercie ces princes des biens et honneurs qu’ils lui ont faits, et prend congé d’eux, 96. Reçoit à Tours le comte de Charolois, 97. Son trouble et ses inquiétudes en apprenant que le comte s’est égaré à la chasse, 98. Par considération pour ce prince, remet en liberté le duc de Sommerset, 99. (J. Du Clercq.)

Date de sa naissance ; son horoscope, 150. Détresse de Charles VII au moment où il naquit ; les historiens n’ont rien dit de son éducation ; il n’eut pendant plusieurs années d’autres officiers que ceux de la Reine ; quels furent son confesseur et ses gouverneurs, 151. Fut instruit par J. d’Arconvelle, 152. Sa réponse au cardinal Bessarion, rapportée par Brantôme, prouve qu’il fut instruit dès sa première enfance, 153. Son mariage avec Marguerite d’Écosse, arrêté en 1428, est célébré 8 ans après, 154. Il est envoyé en Dauphiné, dont les États lui accordent pour sa première venue 10,000 florins, 155. Fait ses premières armes au siége de Montereau, 156. L’opinion des écrivains qui soutiennent qu’il commanda ce siége, et que ses succès firent naître la jalousie de son père, est détruite par trois autorités irrécusables, 158. Louis accompagne son père lors de son entrée à Paris ; assiste à Bourges aux assemblées qui se tiennent pour la pragmatique sanction ; est chargé de délivrer le Dauphiné, le Poitou et autres provinces, des bandes qui les ravagent, 159. Aidé des conseillers qui lui sont donnés, il rétablit l’ordre partout, 160. Retenu ensuite à Loches sous la conduite de ses gouverneurs, la dépendance lui paraît insupportable, 161. Excité par des mécontens, et encore plus par son ambition, il consent à se mettre à la tête des rebelles, 162. Est conduit à Niort auprès du duc d’Alençon ; prête son nom à un manifeste publié par les princes mécontens, 163. Humilié par une réponse que lui fait le Roi son père, il a recours à la soumission ; reçoit le revenu et le gouvernement du Dauphiné, 164. Se rend caution du paiement de la rançon du duc d’Orléans, 165. Suit son père au siége de Creil ; se distingue à la prise de Pontoise ; parcourt avec le Roi le Poitou, la Saintonge, le Limosin, 166. Reste étranger à la seconde révolte des princes ; se distingue au siége de Dax ; est chargé de délivrer la ville de Dieppe ; attaque la bastille occupée par les ennemis, et l’enlève, 167. Est reçu en triomphe dans la ville ; récompense les troupes auxquelles il doit la victoire ; assure la paie des gens de guerre, 168. Est chargé de réduire Jean d’Armagnac ; s’empare d’Entragues et de Rhodez ; fait arrêter Jean d’Armagnac avec son second fils et ses deux filles ; met toutes ses terres dans les mains du Roi, 169. Reçoit le comté de Comminges et les châtellenies du Rouergue, 170. Se porte sur Montbelliard ; force le commandant à capituler ; entre en Suisse, publie en même temps plusieurs manifestes en sens divers, 171. Permet le pillage à ses troupes ; ravage les environs de Båle ; triomphe des Suisses, mais en perdant beaucoup de monde, 172. Signe un traité avec eux, 173. Va rejoindre le Roi à