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armée, 262. Partage l’autorité avec le duc de Bourgogne ; se réconcilie en apparence avec lui, 263. Conduit une armée en Guyenne, où il échoue complètement ; fait manquer l’expédition du duc de Bourgogne, 264. Obtient malgré lui le gouvernement de Guyenne ; fait destituer par le pape Benoit l’évêque prince de Liége, 265. Insulte à l’honneur de la duchesse de Bourgogne, 266. Dîne chez le duc de Bourgogne ; est assassiné en sortant de chez la Reine, 267. Son caractère ; son testament ; ses trois fils, 268.

Louis, dauph., fils de Charles VI, est fiancé, n’étant qu’enfant, à Marguerite, fille de Jean-sans-Peur ; le mariage a lieu deux ans après, VI, 255. Est emmené contre son gré hors de Paris ; témoigne la plus vive reconnoissance au duc de Bourgogue de l’avoir délivré ; rentre solennellement avec lui dans la capitale, 261. À l’âge de 14 ans est retiré des mains de la Reine, 288. Se prête aux désirs des factieux, qui lui remettent la régence, 294. Caractère de ce prince tracé par le moine de S.-Denis, 301. Quitte subitement Paris ; appelle auprès de lui le duc d’Orléans ; nomme le fils de Montagu son chambellan ; réhabilite la mémoire de son père, 303. Ose rentrer à Paris, où sa présence ne fait qu’augmenter le désordre, 305. Paroît à une fenêtre du Louvre, et est forcé de se retirer, abreuvé d’humiliations par la populace, 306. Entame une négociation avec les armagnacs ; quelle en fut l’issue, 309. Préservé d’un enlèvement, rentre en triomphe dans Paris, 310. Obtient du duc d’Orléans qu’il cessera de porter le deuil de son père ; introduit un nouveau signe de ralliement ; sa foiblesse lui fait perdre son influence, 311. Traite secrètement avec le duc de Bourgogne ; abandonne ensuite toutes ses relations avec lui, 313. Suit l’armée en Flandre ; emblême qu’il porte sur son armure, 314. Quitte la capitale, y rentre en triomphe, et, maître de la personne de son père, règne en son nom ; défend aux princes de rentrer dans la capitale ; s’empare des trésors de sa mère, la relègue à S.-Germain, et fait rendre à la belle Cassinelle les honneurs dus à une reine, 317. Dépouille Juvénal des Ursins de la charge de chancelier ; rejette les propositions du roi d’Angleterre, 318. Se jette dans les bras des armagnacs, 319. Appelle le comte d’Armagnac, le fait connétable et premier ministre, 323. Meurt presque subitement, 324.

Louis d’Anjou, fils du duc de ce nom, prend le titre de roi de Naples après la mort de son père, lève des troupes, VI, 202. Est couronné roi de Naples à Avignon par le pape Clément ; s’empare de ce royaume, mais est bientôt obligé de se réfugier en France, 222. Part pour Naples, y obtient des succès ; est forcé de revenir en France ; équipe une flotte, tente de nouveau la fortune, remporte une victoire complète, 287. Sa légèreté l’empêche d’en profiter ; revient pour la troisième fois chassé de son royaume, 288.

Louis de Bavière, vainqueur de Frédéric-le-Beau, occupe le siége impérial ; s’empare de Rome, dépose Jean XXII, élève sur le Saint-Siège Pierre de Corbière, et se fait couronner par lui ; est chassé de Rome par le cardinal Jean des Ursins, IV, 94. Son entrevue à Cologne avec Édouard ; se déclare dans une assemblée contre le roi de France ; établit Édouard vicaire général de l’Empire ; veut l’obliger à se prosterner et à lui baiser les pieds, 95. Renonce à l’alliance d’Édouard, et lui retire le titre de vicaire de l’Empire, 101.

Louis de Bavière, frère d’Isabelle, est chargé de conduire le Dauphin à Corbeil de gré ou de force, VI, 261. Épouse la fille du roi de Navarre et reçoit le château de Marcoussis, 285. Est conduit dans les prisons du Châtelet comme proscrit, 308.

Louis, duc de Savoie, vient à