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née par le Roi à Saumur, 200. Assemble secrètement ses gens d’armes pour surprendre ce prince à Poitiers ; se ligue avec le roi d’Angleterre, et se rend en Gascogne devant le château de Taillebourg, 201. A de grands démêlés avec le roi d’Angleterre la nuit qui suivit leur entrée dans la ville de Saintes ; se rend prisonnier du Roi avec sa femme et ses enfans ; à quelles conditions il obtient la paix, 202. (Mém. de Joinville.)

Lusignan (le marquis de) fait sur Clérac une entreprise qui lui réussit, L, 529.

Lussan (le seigneur de) se distingue à la défense de Sienne, XXI, 220.

Luther (Martin) se livre en Saxe aux plus violens emportemens contre la vente des indulgences, XVII, 32. Causes éloignées de la réforme qu’il opère, 33. Caractère de ce réformateur ; comment son amour-propre le pousse à l’hérésie, 34. Profite de l’insouciance des principaux souverains pour prêcher sa doctrine ; met en question les points capitaux de la religion chrétienne, 44. Fait brûler publiquement à Wittemberg la bulle de condamnation prononcée contre lui, et les anciennes décrétales des Papes, 45. Frappé d’anathême, il redouble de fureur contre Léon X ; invective l’université de Paris, 46. Se marie à une religieuse, 75. Massacres en Allemagne, commis à l’aide de sa doctrine, 76. (Introd.) — Causes de son hérésie ; ses progrès ; comment il étoit facile de l’étouffer, XXIII, 420. Obstacles qui s’opposent à la réunion des églises divisées, 423. Il n’y a que la voie des armes qui puisse ruiner les hérétiques, 428. (Mém. de Tavannes.)

Lux (le baron de) conseille au marquis d’Ancre de demander un gouvernement ou une place forte, L, 199. Travaille à faire donner la Bourgogne à M. du Maine, et à ôter Amiens à M. le grand, 201. Est tué par le chevalier de Guise, 204. Son fils voulant le venger est aussi tué en duel, 207. Détails curieux sur ce duel, 208.

Luxembourg (Jean de), neveu du comte de S.-Paul, est fait chevalier à la bataille de S.-Remy, VII, 255. Défend la ville d’Arras contre les troupes du Roi, 263. Fait le siége de Roye en Vermandois, 316. Reçoit cette ville à composition, 317. Réclame en vain les prisonniers dauphinois que les Anglais ont faits malgré le sauf-conduit qu’il leur a donné, 318. Prend possession du château de Coucy, 321. Prend d’assaut le château d’Alibaudière ; danger qu’il court en cette occasion, 322. Assiége de nouveau cette forteresse ; y est blessé ; est ramené à Troyes, 324. Est blessé au combat d’Abbeville, 348. Assiége le château de Quennoy, dont il se rend maître ; soumet Louroy, Araines, 357. Envoie messire Hue à la poursuite des Dauphinois, 358. Détails sur cette poursuite, 359. (Mém. de Fenin.) — Il fait conduire la Pucelle au château de Beaurevoir, où sa femme adoucit le malheur de la prisonnière, VIII, 288. La livre moyennant 10,000 livres à Cauchon, évêque de Beauvais, 289. (Suppl. aux Mém. sur J. d’Arc.) — Il ne veut point être compris au traité de paix d’Arras ; reste attaché aux Anglais ; ses forces, son caractère, IX, 288. Il joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 340. (La Marche.)

Luxembourg (Jacques de) commande l’aile gauche à la bataille de Grave, X, 144. Tombe sur les Gantois, et les force à reculer, 147. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 350.

Luxembourg (Louis de), évêque de Térouane, fait enterrer les guerriers tués à la bataille d’Azincourt, VII, 278. (Mém. de Fenin.) — Chancelier de France pour les Anglais, reste à Paris pendant l’absence du duc de Bedfort, VIII, 213. (Mém. conc. la Puc.)

Luxembourg (le duc de), envoyé par Henri IV auprès du Pape, re-