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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/389

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est tiré par force, à la requête du duc de Joyeuse, XLV, 306.

Maine (le comte du) jouit de la confiance de Charles VII, et n’en abuse pas, VIII, 62. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — S’avance au devant des ducs de Berri et de Bretagne, ligués contre le Roi, XI, 353. Ne se sentant pas assez fort pour les combattre, se rapproche de l’armée du Roi, 354. (Mém. de Comines.)

Maineville (Franç. de), lieuten. du duc de Mayenne, est tué au siége de Senlis, XLV, 402.

Mainfroy, fils naturel de l’emper. Frédéric II, veut s’emparer du royaume de Naples ; est accusé d’avoir fait empoisonner son père, II, 95, et son frère Conrad, 120. S’empare de la tutèle de Conradin ; feint de se réconcilier avec Innocent, lui fait bientôt la guerre, et bat ses troupes à Nocera, 121. Fait une guerre heureuse contre Alexandre IV, qu’il oblige à quitter Rome, 135. Marie sa fille Constance avec Pierre, fils du roi d’Arragon ; pousse la guerre contre Urbain IV, opposé à cette alliance ; sa réponse aux députés qui le supplioient de faire la paix avec le Pape, 136. Soulève le peuple d’Orvietto contre ce pontife, 137. A pour allié l’empereur de Constantinople ; entretient à sa solde des troupes mahométanes ; est soutenu par les gibelins d’Italie ; tente vainement de surprendre Rome ; presse vivement Charles d’Anjou, 139. Est poursuivi jusque dans les plaines de Bénévent, où il meurt en se défendant avec courage, 140.

Maintenon (Louis d’Augennes, sieur de), conteste au sieur de Ligneris la validité de son élection aux États de Blois ; se fait nommer à sa place, et devient ainsi cause de la rebellion de la ville de Chartres, XXXVI, 132.

Mainvaut (Nicolas de), successeur de Ville-Hardouin dans la charge de maréchal de la Romanie, est envoyé contre Vatace ; fait le siége de Serres, I, 472. Marche ensuite en Asie, et est fait prisonnier, 474.

Maîtres des requêtes (les) succédèrent aux juges de la porte ; ils avoient le droit de manteau ; quel étoit ce droit ; étoient commensaux du Roi, convivæ Regis, III, 68. Comment leur nombre s’augmenta, 70. Quels étoient leurs gages ; les rois furent quelquefois obligés de limiter et de restreindre leur juridiction, 71.

Majoris (Jean), précepteur du dauphin Louis, fils de Charles VII, est nommé son confesseur, XI, 151.

Makrizi, historien arabe. (Voir son Extrait, III, 3.) Injuste envers Louis IX, 37.

Mal de Naples ; plusieurs chevaliers français rapportent de Naples ce mal, que l’auteur des Mémoires de Bayard appelle le mal de celui qui l’a, XV, 198.

Maladie qui se met dans le camp des chrétiens en Égypte, causée par l’infection des cadavres ; description de ses symptômes, II, 270. Ses progrès, 275.

Maladies contagieuses qui règnent dans Paris, et emportent beaucoup de monde dans l’année 1596, XLVII, 171 et suiv.

Malberges, véritable signification de ce mot par Ducange, III, 300.

Maldegam (le seign. de) tombe dans une embuscade des Gantois d’où il échappe par le secours de Simon de Lalain, X, 127.

Malerbe (le capit.), surpris dans une embuscade avec Guyon de Cantiers, est fait prisonnier, XV, 340.

Malerbe (le sieur de) livre un rude combat aux ligueurs devant Sablé ; est forcé de se retirer à S.-Denis d’Anjou, XL, 61.

Malestroit (Jean de) va avec la garnison de Lagny faire le siége de Beauvoir, place de la Brie, VIII, 497. La reçoit à composition ; prend pour otages Migler de Saux et trois Anglais, 498.

Malet (Gilles), valet de chambre et bibliothécaire de Charles V, dresse le catalogue de ses livres, VI, 26. Sa fermeté d’âme, 43.

Mallevèche (le capit.), vénitien,