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Pape, 61. Écrit au Pape et aux princes chrétiens pour leur annoncer la conquête de Constantinople et son élection, 64. Essaie d’attacher les Grecs à son gouvernement, 65. Sa douleur en apprenant la mort de sa femme ; établit dans sa capitale des hospitaliers et templiers réfugiés de la Palestine, 66. Envoie le prince Henri son frère contre Murtzuphle qui s’est emparé de Tzurulum, 68. Le rejoint à Andrinople, et marche contre Alexis qui est maître de Messinople, 69. Veut faire revivre les droits de ses prédécesseurs sur la Bulgarie, 74, et excite un soulèvement général dans ce pays, 75. S’occupe d’une expédition en Asie ; est attaqué par le roi des Bulgares, 77. Sa témérité dans cette guerre ; tombe au pouvoir de l’ennemi, 78. Inspire plus que de la pitié à la reine des Bulgares, 85. Périt dans les plus affreux tourmens, victime de sa chasteté, 86. (Notice.) — Envoie des navires chargés de vivres à J. de Néelle, 130. Donne et emprunte de l’argent pour le passage des croisés, 138. Accepte les propositions faites par Alexis, 162. Est nommé pour conduire l’avant-garde de l’armée contre l’empereur Alexis, 196. Marche le premier, et va se placer devant la tour de Galatha, 202. Livre un assaut à la ville, 212. Reste à la garde du camp des croisés pendant l’expédition du jeune empereur Alexis, 238. Va se loger à Constantinople dans les tentes abandonnées par Murtzuphle, 272. Est proclamé empereur, 284. Est couronné dans Ste.-Sophie, 286. Se met en campagne pour conquérir les terres de l’Empire, 290. Rejoint son frère Henri à Andrinople, 292. Laisse une garnison dans cette ville, et marche sur Messinople, où il est reçu, 294. Se brouille avec le marquis de Montferrat, 296. Marche vers Thessalonique ; prend le château Christophe, La Blache et Cètre, 298. Se hâte d’aller faire lever le siége d’Andrinople, 306. Est détourné de ce dessein et se rend à Constantinople, 310. Se réconcilie avec le marquis de Montferrat, 312. Reçoit la nouvelle de la mort de sa femme la comtesse Marie, 324. Apprend la révolte des Grecs d’Andrinople, et rassemble des forces de tous côtés, 342. Part de Constantinople et va rejoindre Ville-Hardouin près d’Andrinople. Se rend devant cette place, 348. Est fait prisonnier, 356. Est tué par Johannice, 412. (Ville-Hardouin.)

Baudouin (le faux). Histoire d’un ermite qui se donne pour l’empereur Baudouin, I, 476 et suiv.

Baudouin II, dernier enfant de Pierre de Courtenai, succède à son frère Robert à l’âge de onze ans, I, 483. Va à Rome, puis en France, solliciter des secours, 492. Se rend en Angleterre ; est arrêté à Douvres, 495. Envoie J. de Béthune, son gouverneur, à Constantinople, avec des troupes et des munitions, 496. Cède à Louis IX la couronne d’épines engagée aux Vénitiens, 497. Engage au roi de France le comté de Namur, et lève une armée, 498. Arrive à Constantinople ; s’empare de Tzurulum, et défait la flotte de Vatace, 499. Abandonne à Ville-Hardouin ses terres de Courtenai ; envoie à saint Louis toutes les reliques qui étoient à Constantinople, 500. Traite avec le sultan d’Icone ; envoie chercher en France une de ses nièces pour la donner en mariage à ce prince ; va en Italie demander des secours à Innocent IV ; essaie inutilement de réconcilier ce pape avec l’empereur Frédéric, dont il excite un moment la compassion, 501. Assiste au concile de Lyon, où il inspire le plus vif intérêt ; obtient de saint Louis la restitution de son comté de Namur, 502. Revient à Constantinople ; ses besoins augmentent ; envoie en France son épouse Marie pour vendre tous les biens qui lui restoient ; fait un troisième voyage en Italie et en France, aussi inutile que les autres, 504. De retour à Constantinople, envoie des ambassadeurs à Paléologue, 506. N’ayant plus rien à vendre, engage aux Vé-