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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/392

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gos plusieurs messes pour le repos de l’âme de la reine Blanche de Bourbon, 359. (Mém. sur Duguesclin.) — Va en Hongrie contre Bajazet, VI, 445. Est fait chevalier avec le comte de Nevers, 448. Se fait remarquer à la bataille de Nicopolis, 460. (Boucicaut.) — Fait faire un service en mémoire du comte d’Armagnac son père, VIII, 502. (Richemont.)

Marche (Évrard de La) fournit à Olivier de La Marche tout ce qui est nécessaire pour le ravitaillement de la ville de Lintz, X, 292. Encourage les habitans de cette ville, 294.

Marche (Guill. de La), dit le sanglier d’Ardenne, conspire contre l’évêque de Liége ; reçoit des hommes et de l’argent de Louis XI pour l’exécution de son entreprise, XIV, 105. Comment il l’exécute, 106 ; et tue l’évêque, 107.

Marche (Olivier de La) : époque et lieu de sa naissance ; ses parens ; est conduit par son père à Pontarlier, IX, 7. Montre de bonne heure son talent d’observation ; est adopté par le seign. de La Queuille, et formé aux usages du grand monde ; est présenté à l’âge de 13 ans au duc de Bourgogne Philippe-le-Bon, et admis au rang de ses pages ; par son caractère aimable, se fait remarquer de Guillaume de Sercy, qui perfectionne son éducation, 8. Ses belles qualités lui gagnent la faveur du comte de Charolois ; il devient écuyer panetier de Philippe-le-Bon ; s’applique à l’étude de l’histoire et aux exercices militaires ; fait ses premières armes contre les rebelles de Gand ; est nommé premier panetier du comte de Charolois, 9 ; suit ce prince en Hollande, 10. Lui persuade que Louis XI veut le faire enlever ou assassiner, 11. Est envoyé à Hesdin pour porter plainte à Philippe-le-Bon de cet attentat, 12. Louis XI demande qu’il lui soit livré ; Olivier conserve son influence à la cour du comte de Charolois, 13. Reçoit l’ordre de la chevalerie à la bataille de Montlhéry ; est chargé d’une négociation auprès du duc de Bretagne ; est témoin de la fameuse entrevue de Peronne, 14. Se distingue au siége de Nuitz, 15. Reçoit l’ordre d’enlever la duchesse de Savoie, 16 ; comment il l’exécute ; est accablé de reproches pour avoir laissé échapper son fils, 17. Se fait remarquer à la bataille de Nancy, où le duc son maître est tué ; reste fidèle à Marie, fille unique de ce prince, 18. Mérite sa confiance ; devient premier maître d’hôtel de l’archiduc Maximilien ; va complimenter Charles VIII ; donne ses soins à l’éducation de Philippe-le-Beau ; meurt à Bruxelles à 74 ans, 19 ; épitaphe mise sur son tombeau, 20. (Notice.) — À quelle occasion il fut conduit à Pontarlier, et mis chez un gentilhomme nommé S.-Moris, 239. Est témoin de l’entrée dans cette ville de Jacques de Bourbon, habillé en cordelier, 243, et des fêtes qui eurent lieu au même endroit à l’occasion de la paix d’Arras, 245. Est conduit à Châlons à la cour du duc de Bourgogne à l’âge de 13 ans, nommé un de ses pages, et mis sous le gouvernement de Guillaume de Sercy, 293. Devient écuyer panetier du duc, 452. Est bien accueilli par le duc d’Orléans, 453. Est nommé écuyer tranchant du comte de Charolois, 455 ; puis son premier panetier, X, 223. Est envoyé à Hesdin instruire le duc de la prise de Rubempré, 232. Est fait chevalier avant la bataille de Montlhéry, 236. Est envoyé à Rouen, où il parle au Roi ; se rend en Bretagne auprès du duc de Berri, 251. Noms des seigneurs qu’il trouve auprès de ce prince ; accueil qu’il reçoit ; retourne en France, parle de nouveau au Roi, qui le charge de belles promesses pour le comte de Charolois, 252. Est chargé d’une mission pour le duc de Bretagne ; assiste aux obsèques que ce seigneur fait célébrer pour le duc de Bourgogne, 272. Est nommé capitaine d’une compagnie d’ordonnance, et chargé de la sûreté d’Abbeville, 280. Fait prisonnier le seign. de Loupi et ses enfans ;