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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/394

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compagne le Roi en Égypte, 99. Apprend à Damiette les désastres des croisés ; sa fermeté ; pourvoit à la défense de cette ville ; exige d’un vieux chevalier qui étoit auprès d’elle qu’il la tuera si les Sarrasins s’emparent de la place, 111. Accouche d’un fils qui fut nommé Tristan, 112. Rejoint le Roi, 113. Partage sa douleur, causée par la nouvelle de la mort de la reine Blanche, 116. Le console par ses saillies ; par son exemple, apprend aux chevaliers qui l’accompagnent à supporter leurs maux avec constance, 117. Après la mort du Roi, fonde un couvent de cordelières, où elle meurt en 1286. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Ses frayeurs pendant son séjour à Damiette ; serment qu’elle exige d’un vieux chevalier qui étoit auprès d’elle ; accouche d’un fils qui fut nommé Jean Tristan ; supplie les Pisans et les Génois de ne pas abandonner la ville, 311. Vœu qu’elle fait si elle arrive heureusement en France, 378. (Joinville.)

Marguerite d’Autriche, fille de Marie de Bourgogne et de l’archiduc Maximilien, est fiancée au dauphin de France Charles ; comment ce mariage est rompu, X, 432 et 435. Épouse ensuite le prince de Castille, 476.

Marguerite d’Écosse, femme du dauphin Louis, meurt à l’âge de 22 ans ; ses qualités du cœur, ses agrémens de l’esprit, XI, 176. Recherches sur les causes de sa mort ; enquêtes faites à cette occasion, 177. Dépositions des témoins, 178. Injustement accusée, Marguerite ne trouve point de consolation auprès du Dauphin, 179. Son pélerinage à Notre-Dame-de-l’Épine accélère la fin de ses jours ; est enterrée dans la cathédrale de Châlons, 180. Détails sur son mariage avec le Dauphin et son entrée à Tours, donnés par J. Chartier, 289.

Marguerite, duchesse d’Alençon, balance le crédit de Louise de Savoie ; son caractère, XVII, 14. Se plaît dans la société des savans qui penchent vers la doctrine de Luther ; ses traits piquans contre les moines, 78. Elle est admise au conseil de la Régente, 80. Part pour l’Espagne, munie de pleins pouvoirs pour opérer la délivrance de son frère, le trouve dangereusement malade ; sa conduite pleine de tendresse et de piété, 81. Elle voit l’Empereur ; paroît devant le conseil d’Espagne, qu’elle étonne, 82. Avertie par le connétable de Bourbon, elle se hâte de sortir d’Espagne, 83. Est mariée au jeune Henri d’Albret, roi de Navarre ; bonheur qu’elle trouve dans cette union, 95. Accueille les novateurs, qui lui cachent avec soin leurs sentimens, 96. Entretient des relations avec leurs amis des pays étrangers ; favorise leurs écoles ; se justifie à cet égard auprès du Roi son frère, et le trompe en se trompant elle-même, 100. Accorde un asyle à Calvin, 113. Souffre que dans son cercle on se permette des déclamations contre le Pape et la cour de Rome ; fait paroître un livre intitulé Miroir de l’ame pécheresse ; esprit de cet ouvrage, 114. Il est reçu avec enthousiasme par les protestans, 115. Vient auprès du Roi son frère, dont elle s’efforce de dissiper la mélancolie, 150. Se retire dans un couvent après la mort de son frère, 183. (Introd.) — Elle va en Espagne, où sa présence contribue au rétablissement de la santé du Roi son frère ; revient en France avec des pouvoirs de sa part, XVIII, 12. (Mém. de Du Bellay.)

Marguerite de Flandre, fille de Maximilien, fiancée au Dauphin, fait son entrée à Paris, XIV, 114.

Marguerite de France, fille de François I, duchesse de Savoie, meurt à Turin, regrettée de tous les gens de bien ; sa charité héroïque, XLV, 103.

Marguerite de Valois, première femme de Henri IV : qualités brillantes du style de ses Mémoires ; sa beauté ; agitations de sa vie, XX, 20. Épouse malgré elle le roi de Navarre ; est froidement traitée par