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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/395

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lui ; son attachement pour le duc d’Alençon, 21. Est toujours exposée aux soupçons les plus injurieux ; intérêt qu’offrent ses Mémoires, 22. L’Académie française les met au nombre des livres qui ont fixé le véritable génie de notre langue, 23. Son intrigue avec le duc de Guise est découverte, 134. Sa soumission pour sa mère, 135. Témoigne ouvertement sa répugnance pour le roi de Navarre, 148. Est mariée de force avec lui, 149. Reçoit ordre, la veille au soir de la Saint-Barthelemy, d’aller se coucher ; agitation qu’elle éprouve ; ses inquiétudes, 156. Sauve la vie au malheureux Téjan ; est conduite chez la duchesse de Lorraine ; voit massacrer un homme auprès d’elle, 159. Est soumise à une surveillance sévère ; la perte de son amant La Mole ne l’empêche point de continuer à se mêler d’intrigues ; elle offre au roi de Navarre son mari et au duc d’Alençon un moyen de procurer la liberté à l’un d’eux, 171. Réveille l’ambition du duc d’Alençon ; le fait échapper de la cour, 180. Accusée d’avoir fait évader son mari, elle subit dans son appartement une prison rigoureuse, mais trouve des consolations dans la culture de son esprit, 181. Rentrée en grâce, elle va aux eaux de Spa, dans le but secret de faire des partisans au duc d’Alençon, 185. Est obligée de revenir en France ; dangers qu’elle court à son retour ; elle va se reposer à La Fère, où le duc d’Alençon vient la trouver ; plaisir qu’ils y goûtent tous deux, 186. Elle veut aller rejoindre son mari, et reçoit défense d’entreprendre ce voyage, 187. Va à Nérac avec sa mère ; piquée de l’indifférence de son mari, elle ne néglige aucun moyen de le ramener ; soins qu’elle lui donne dans une maladie sérieuse ; flatte la passion ridicule du vieux Pibrac ; 189. Ne lui montre plus que du dédain après la convention de Nérac ; lettre dans laquelle elle lui reproche trois ans plus tard d’avoir osé lever les yeux sur elle, 190. Jouit quelque temps de toute la confiance du roi de Navarre ; au milieu des fêtes dont elle est l’ame, entretient une correspondance secrète avec le duc d’Alençon, et cherche à lui gagner les seigneurs protestans, 191. Revient à la cour de Henri III ; renoue la liaison qu’elle avoit eue autrefois avec le duc de Guise ; dans quel but, 193. Sa mère lui suscite tant de désagrémens, qu’elle sollicite la permission de quitter la cour, et l’obtient ; est arrêtée dans sa retraite, outragée et perdue dans l’esprit de tous les partis, 194. Traîne une vie errante, tantôt libre, tantôt prisonnière ; son goût pour les lettres la console dans ses disgrâces ; ne trouve le repos qu’après que son mari a rompu les liens qui l’unissoient à elle, 195. (Introd.) — Elle quitte furtivement Nérac et se rend à Agen, où le sieur de Liguières l’attend, XXXV, 210. (Mém. de Bouillon.)

Sa naissance, son éducation, son esprit et sa beauté ; elle ne résiste point aux séductions de la cour de Cath. de Médicis, XXXVII, 3. S’efforce d’acquérir de l’influence dans les affaires ; accueille les hommages du duc Henri de Guise ; sert les intérêts du duc d’Anjou, 4. Épouse malgré elle le prince de Navarre ; est obligée de fuir dans l’appartement d’une de ses sœurs le jour du massacre de la S.-Barthelemy ; rompt avec le duc d’Anjou, se lie avec le duc d’Alençon, 5. Reçoit les soins de La Mole ; répond en latin et sans préparation à l’évêque de Cracovie ; son éloquence naturelle, 6. Ses regrets pour La Mole ; elle devient la confidente des projets et des amours de son époux et de son frère, 7. Son attachement pour Bussy d’Amboise ; elle favorise la fuite du duc d’Alençon et du roi de Navarre, 8. Est gardée à vue dans son appartement ; rentre dans le tourbillon des affaires ; obtient la permission d’aller prendre les eaux de Spa, 9. Captive le gouverneur de Cambray