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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/422

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l’histoire de Jeanne d’Arc, 4. Le style de ces Mémoires a été rajeuni par Denis Godefroy ; ce qu’on doit penser du Journal de Paris, qui a parlé de la Pucelle ; nécessité de recourir à d’autres ouvrages pour compléter ces Mémoires ; quels sont ceux que les nouveaux éditeurs ont consultés, 5. Nécessité de faire précéder les Mémoires concernant la Pucelle, et ceux du comte de Richemont, d’un tableau du règne de Charles VII, où l’on se borne à classer les événemens principaux, sans s’arrêter à des détails peu importans par eux-mêmes, 6.

Mémoires de La Trémouille : ne sont qu’une histoire particulière où l’on cherche en vain des developpemens sur le règne de Charles VIII, XIV, 121. Nécessité de faire précéder ces Mémoires et ceux de Villeneuve d’un tableau du règne de ce roi, 122. Dans quelles sources on a puisé pour donner une idée juste de la régence de madame de Beaujeu, 123. Sur quelle édition a été fait le nouveau travail de ces Mémoires, 333.

Mémoires de Villeneuve : ils ne présentent qu’un épisode isolé du règne de Charles VIII, et se bornent aux aventures de celui qui les a écrits, XIV, 121. Mais ils offrent des peintures locales qu’on chercheroit vainement ailleurs ; à quelle époque ils ont été connus, par qui ils ont été publiés ; changement que les éditeurs ont fait dans le titre, 254.

Mémoires de la seconde moitié du seizième siècle : leur grand nombre ; par quoi ils sont remarquables ; nécessité, pour les lier ensemble et les éclaircir les uns par les autres, de donner une idée générale de tous ces Mémoires, XX, 4.

Mémoires tirés des histoires de France et de Duguesclin, pour servir d’éclaircissemens à l’histoire du quatorzième siècle : des bibliographes pensent que cet ouvrage a servi à composer celui de Lefebvre, IV, 13.

Ménard (Claude), conseiller du Roi et lieutenant de la prevôté d’Angers, éditeur d’une histoire de messire Bertrand Duguesclin, connétable de France, etc., contenant les guerres, batailles et conquêtes faites sur les Anglais, Espagnols et autres, durant les règnes des rois Jean et Charles V, écrite en prose, à la requête de Jean d’Estouteville, etc. : idée de cet ouvrage, IV, 15. Jugement qu’on doit en porter, 16.

Mendoza (Franç. de), cardinal de Burgos, commandant à Sienne, veut former une entreprise sur Montalcin, XXI, 372.

Mendozze (don Bernardin de), ambassadeur d’Espagne, pour empêcher une pacification générale des partis, s’efforce de gagner Villeroy, XX, 233. Fait battre une quantité de demi-sols marqués au coin de son roi, et les fait jeter au peuple dans les carrefours, 241. (Introd.) — Présente à la Ligue diverses propositions, entre autres que le Roi son maître soit déclaré protecteur du royaume de France, et qu’une de ses filles soit mariée à un prince de France qui seroit couronné roi après la mort du cardinal de Bourbon, XXXIX, 320 et suiv. Entretient des partisans dans chaque ville, et soutient la faction des Seize, XL, 134. (Mém. de Cayet.) — Offre de donner chaque jour, pendant le siége de Paris, pour six vingts écus de pain ; propose dans une assemblée de mêler à la farine la poudre des os des morts, afin d’augmenter le pain, dont la disette se fait sentir, XLVI, 49. Traite quelques-uns des Seize, 51. Donne six vingts écus aux pauvres de Paris par jour ; jette dans les carrefours des demi-sols aux armes d’Espagne, 55. Placard affiché contre lui, 72. Déclame aux États contre la loi salique, 401. S’efforce, dans un très-long discours tenu aux États, de prouver les droits de l’infante d’Espagne à la couronne de France, 416. (L’Estoile.)

Ménelay (le marq. de), gouvern. de La Fère pour la Ligue, voulant