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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/421

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et ceux de Fenin ; l’auteur en est inconnu ; qualités qui le distinguent ; comme écrivain, VI, 167. Sur quoi porte principalement cet ouvrage, 168. Jugement qu’on en fait, 169.

Mémoires de Duguesclin : quel travail les éditeurs ont fait sur ces Mémoires ; comment ils l’ont divisé ; de quoi ils ont traité dans chaque partie de ce travail, IV, 1. (Avertiss.) — Du véritable titre des Mémoires de Duguesclin ; ce qu’on doit penser d’une édition du même ouvrage publié sous un autre titre en 1693, XIX, 2. (Avis du libr.-édit.) — Ces Mémoires ne sont point de la main de Duguesclin, ni écrits sous sa dictée, 9. Sur quels ouvrages ils ont été composés par Lefebvre, 22. Jugement qu’on en doit porter, 23. Les éditeurs de cette Collection ont rétabli le texte de Lefebvre, que ceux de la première Collection avoient altéré, 24. Ces Mémoires ne parlant que des faits d’armes de Duguesclin, on a cru nécessaire, pour en faciliter l’intelligence, de les faire précéder d’un tableau des événemens militaires des règnes des rois Jean II et Charles V, 25. (Notice.)

Mémoires de Fleurange : ils offrent des vues générales sur les événemens du temps ; mais comme l’auteur n’a écrit que d’après ses souvenirs, il y a quelques erreurs et plusieurs omissions ; de là la nécessité de les faire précéder, ainsi que ceux de Bayard, d’un tableau du règne de Louis XII ; difficultés qui se sont présentées pour le faire, XV, 3. Quels historiens ont été consultés, 4. (Avertiss.) — Naïveté et franchise, caractère distinctif de ces Mémoires, XVI, 144. Publiés pour la première fois par l’abbé Lambert, 146. (Notice.)

Mémoires de Joinville : différentes éditions de ces Mémoires, II, 3. Ce qu’on doit en penser, 5. Plan suivi à leur égard, 7.

Mémoires d’Olivier de La Marche : à quelle histoire ils sont consacrés, quelle période de temps ils renferment ; jugement sur les deux parties dont ils se composent, IX, 3. Ce qui a déterminé les nouveaux éditeurs à reproduire deux morceaux omis dans l’ancienne Collection, 4. Des diverses éditions de ces Mémoires ; quelle est celle qu’on a suivie ; du commentaire de Laurens de Gand, 5. Défauts de l’auteur de ces Mémoires ; autres ouvrages qu’on lui attribue, 6. (Avertiss.) — Dans l’Introduction à ses Mémoires, La Marche adopte les fables des anciennes chroniques sur l’origine des Français et des Autrichiens ; il dit que le premier roi d’Autriche s’appeloit Priam, parent du roi de Troie ; qu’un de ses fils, nommé Marcomir, fut un prince bon, vaillant et sage ; que Francio, fils d’Hector, vint s’établir en France, 95, et changea le nom de la ville de Lutèce en celui de Paris, 96. Qu’à sa mort Marcomir fut appelé par les Français, et accepta le gouvernement ; que son fils légitime, nomné Pharamond, fut premier roi de France, 97. Qu’à l’avénement de J.-C. le roi d’Autriche quitta le titre de roi et prit celui d’archiduc, 98. Il explique pourquoi les armoiries d’Autriche sont de deux espèces, et comment elles ont été mêlées, 99. Donne aussi une explication historique sur les armoiries des ducs de Milan, 103 ; sur celles de Portugal, 108 ; sur celles de Bourgogne, 113. (La Marche.)

Mémoires concernant la Pucelle d’Orléans : l’auteur en est inconnu ; on soupçonne qu’il prit une part active aux événemens qu’il raconte ; son travail a été apprécié par ses contemporains ; l’historiographe J. Chartier y a beaucoup puisé pour son Histoire de Charles VII ; ce qu’on doit regretter dans ces Mémoires, VIII, 3. Il est difficile d’adopter l’opinion de Denis Godefroy, qui pense qu’ils n’ont été composés que pour amener le récit de la délivrance d’Orléans par la Pucelle ; en quoi les nouveaux éditeurs se sont écartés des premiers pour compléter