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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/432

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Montfort (Simon de), petit-fils de celui qui avoit fait la guerre aux Albigeois, livre près de Saintes une bataille où les Anglais sont vaincus, II, 75. Devient définitivement seigneur anglais, et ne s’appelle plus que le comte de Leicester, 83. Se met à la tête des rebelles en Angleterre, 134. S’empare du ministère ; est massacré, 135.

Montfort (Jean de), quatrième fils de Jean III, duc de Bretagne, s’empare des trésors de son père, se rend maître des places fortes de cette province, passe en Angleterre, fait hommage de son duché à Édouard, et conclut un traité avec lui, IV, 103. Mandé à la cour des pairs de France, y vient accompagné de 400 seigneurs bretons ; se rend secrètement à Nantes, s’y renferme, tombe entre les mains du duc de Normandie, et est envoyé prisonnier à Paris, 116. Devient seul maître du duché de Bretagne, 147. Est reconnu par Charles V, 148. Cède aux sollicitations du roi d’Angleterre ; est obligé de se retirer dans ce pays, où il implore en vain les secours d’Édouard, 155. Est réduit à suivre le duc de Lancastre, 156. (Préc. des guerr. entre la Fr. et l’Angl.) — Essaie de se rendre maître par composition de la citadelle de Bécherel, 225. Conclut un traité qui lui laisse une partie de la Bretagne avec le titre de duc, et donne quatre otages anglais ; remplit mal les conditions du traité ; fait garder étroitement Duguesclin, un des otages de Charles de Blois, 227. Mène une armée devant Auray, 283. Fait faire à Charles de Blois des propositions qui sont rejetées, 285. Encouragé par les seigneurs anglais, fait serrer de plus près le château d’Auray, 288. Brûle d’envie de combattre, mais est retenu par Olivier de Clisson et Jean Chandos, 291. Pour n’être pas reconnu dans la mêlée, fait revêtir sa cotte d’armes à un de ses parens, 293. En voyant le carnage que fait Olivier de Mauny, croit tout perdu pour lui, 296. Se présente devant Ch. de Blois pour venger la mort de son parent, 297. Fait les derniers efforts pour le prendre ou pour le tuer, 299. S’apercevant que la victoire est à lui, reste sur le champ de bataille encore tout dégouttant de sueur et de sang ; remercie tous les seigneurs de son parti, 301. Fait rechercher le corps de Charles de Blois, et le fait ensevelir avec pompe, 302. Fait hommage au roi du duché de Bretagne, 303. S’arrange avec la comtesse de Blois, 304. (Mém. sur Duguesclin.) — Traite de la paix avec les ministres de Charles VI, et proteste secrètement contre le traité, pour ne pas rompre avec les Anglais, VI, 186. Fait échouer le siége de Brest, entrepris par le connétable Clisson, qu’il haïssoit, 206. Sa perfidie envers lui ; il le plonge dans un cachot, 209. Ordonne à Jean de Bavalan de le jeter la nuit dans la mer ; ses remords ; sa joie en apprenant que l’ordre n’a pas été exécuté, 210. Reçoit Pierre de Craon, assassin de Clisson ; refuse de le remettre au Roi, qui le réclame, 227. Sa mort, 249. (Tabl. du règ. de Charles VI.)

Montfort (la comtesse de), informée du malheur de son mari, parcourt les villes tenant son fils entre ses bras ; relève le courage des partisans de sa maison ; pourvoit à la défense des places fortes ; est assiégée dans la forteresse d’Hennebon, et résiste courageusement à la tête de ses soldats ; capitule ; va trouver Édouard à Londres, IV, 105. Surprend Charles de Blois et le fait prisonnier, 116.

Montfort (le seign. de) est tué à la bataille de S.-Aubin, XIV, 408.

Montfort (le comte de) est tué à la bataille de La Bicoque, XVII, 379.

Montglas (le sieur de), du parti du Roi, se bat en duel avec le baron de Contenant, du parti de la Ligue, XL, 101.

Montgommery, capit. des gardes du Roi, blesse mortellement Henri