Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

porte S.-Honoré empêche l’entreprise faite contre la ville dans la journée des farines, XLVI, 122. Propose aux Espagnols et Napolitains de lever sur le peuple de Paris une somme pour acquitter leur paie ; cette proposition est rejetée par eux, 162. Sa réponse au colonel Aubray, qui vient lui offrir des secours contre les Seize, 197. Va au parlement assurer qu’il n’y a point de paix, et que du secours est entré dans Rouen, 242. Fait échouer une entreprise des Seize, 244. Obtient prise de corps contre le conseiller Bagereau, 324. Dit tout haut que si le roi de Navarre se fait catholique, la noblesse est en bonne disposition de le reconnoître, 371. Sa réponse au colonel Plassart, qui se plaint à lui des Seize, 372. Son entretien avec 120 politiques qui viennent le trouver pour demander la paix, 399. Va prier le Roi d’ôter les impôts, ce que le Roi refuse jusqu’à ce qu’il soit reconnu, 525. Est envoyé à Dieppe, où est le Roi occupé à faire lever le siége de Fécamp, lui propose une prolongation de la trève, 535. Fait retirer une troupe de capitaines et bourgeois de Paris qui viennent supplier le duc de Mayenne pour le colonel d’Aubray, 551. Répond aux députés du parlement qu’il est comme forcé par le légat et les Espagnols de quitter le gouvernement de Paris, 575. Va au parlement prendre congé de cette compagnie, 583. Sort seul de Paris par ordre du duc de Mayenne, 586. (Mém. de L’Estoile.)

Belin (François Faudoas, sieur de), maréchal de camp de l’armée du duc de Mayenne, est fait prisonnier à la bataille d’Arques, XLIV, 139. Délivré sur sa foi, il est envoyé au duc pour lui demander la paix de la part du Roi, 140.

Belin (madame de), femme du gouverneur de Paris, assiste à la procession de la Ligue ; sa mort, XLVII, 374.

Belines (Hugues de) prend la croix, I, 104. Conduit le septième corps de bataille contre Johannice, 406. Se retire de l’armée, 408.

Bellarmin. Arrêt de la cour du parlement contre son livre intitulé Tractatus de potestate Summi Pontificis, etc., XLIX, 153. Un arrêt du conseil surseoit à la publication et exécution de l’arrêt du parlement, 157. Ce que pense L’Estoile du livre de Bellarmin, 160.

Bellay (Jacques Du), colonel, est tué au siége de Sassary en Sardaigne, XVIII, 65.

Bellay (messire Jean Du), réuni à messire Ambroise de Lore, va pour reprendre la ville de Fresnay ; s’en retourne à Sillé-le-Guillaume, puis se porte vers le Mans, où il est défait, VIII, 92. Est fait prisonnier à la bataille de Crevant, 94.

Bellay (les frères Guillaume, Jean et Martin Du), issus d’une famille qui s’est distinguée dès les premiers temps de la monarchie. Jean dirige les études de ses deux frères, et les seconde dans leur carrière politique et militaire, XVII. 3. Embrasse l’état ecclésiastique ; est d’abord nommé à l’évêché de Bayonne, puis appelé au siége de Paris ; fait adopter au Roi l’idée d’un collége royal ; Guillaume et Martin se destinent à la carrière des armes ; paroissent jeunes à la cour de François I. Martin prend part à la gloire de la bataille de Marignan ; tous deux se trouvent à la bataille de Pavie ; Guillaume prend le nom de Langey, 4. Traverse l’Espagne, malgré les dangers qui le menacent, pour aller voir le Roi prisonnier à Madrid ; sauve Florence du pillage ; essaie d’éclairer le Roi sur la position d’André Doria ; est chargé d’une mission délicate en Angleterre ; calme le fougueux Henri VIII ; va en Allemagne nouer des alliances avec les princes protestans ; est remplacé en Angleterre par son frère Jean, 5. Celui-ci fait promettre au Roi de se soumettre au jugement du Saint-Siége ; part pour Rome ; obtient un délai du Pape ; est fait cardinal. Guillaume va en