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grande assemblée convoquée à Paris, tous les biens donnés depuis 40 ans aux églises ; mécontentement qu’il excite de toutes parts, 30. Ne sait pas profiter des avantages de sa position pour réduire promptement la ville d’Orléans, 32. Rejette la proposition qui lui est faite de mettre la ville d’Orléans en séquestre entre les mains du duc de Bourgogne ; ses paroles à cette occasion, 39. Embarras dans lequel il se trouve après la révolution subite opérée par Jeanne d’Arc, 49. Son génie lui crée des ressources ; il décide le cardinal de Winchester à lui amener les troupes destinées à aller combattre les hussites ; conserve par des sacrifices faits à propos le duc de Bourgogne dans son alliance, 50. Fait venir de Londres le jeune Henri VI pour le faire sacrer à Paris ; conduit plusieurs fois ses troupes en présence de l’armée royale ; défie Charles dans les termes les plus injurieux ; marche contre le comte de Richemont, 51. Essaie de retenir le duc de Bourgogne par les plus importantes concessions ; épouse en secondes noces Jacqueline de Luxembourg, et par cette alliance s’aliène de plus en plus ce duc, 54. Sa mort laisse pendant long-temps les Anglais sans chef, 59. (Tabl. du règn. de Charl. VII.) — Assiége Ivry en Normandie ; capitule avec le commandant de cette place, Girault de La Pallière, VIII, 102. Défait les Français au combat de Verneuil ; reprend cette ville, 106. Fêtes à Paris à l’occasion de cette victoire, 107. Envoie au siége d’Orléans le comte de Suffolck remplacer le comte de Salisbury, 144. Assemble 10,000 hommes pour aller combattre le Roi en Brie ; change de résolution, et retourne à Paris, 205. Sort de nouveau de cette ville avec une armée, et vient près de Dammartin se ranger en bataille, 207. Après quelques escarmouches, retourne à Paris, 208. Arrive près de Senlis, 209. Se rend en Normandie avec son armée, laissant à Paris l’évêque de Thérouenne pour chancelier, 213. Fait expédier par le chapitre de Rouen une autorisation à l’évêque de Beauvais pour commencer le procès de la Pucelle dans son territoire, 290. (Mém. concernant la Puc. d’Orl.)

Bedford (la duchesse de) obtient de son époux grâce pour la garnison d’Orsay, VIII, 16.

Bédouins (les), leurs mœurs et leur religion, II, 254.

Bedreddin, cadi, est nommé pour négocier une trève avec les Français, III, 28.

Bègues de Fransures détourne l’empereur Baudouin d’aller à Andrinople contre le marquis de Montferrat, I, 308. Est mis à mort par le roi Jean, 394.

Behourd. Exercice militaire, dépendance des tournois. Le behourd étoit une espèce de bastion ou de château en bois que les tenans défendoient contre ceux qui vouloient l’attaquer. Ce combat fut inventé pour apprendre à la noblesse à attaquer ou escalader les places, III, 153. Diversement désigné par les auteurs ; notre mot bourde, ou chose feinte, ou mensonge, vient probablement de ce genre de combat, 154. L’étymologie du mot behourd est incertaine, 155. Les habitans des communs étoient exercés à ces combats, 156.

Bela IV, roi de Hongrie, fournit des vivres au jeune Baudouin, I, 498.

Bélanger, jacobin, se moque en chaire du prédicateur Boucher, XLVI, 500.

Bélier (Guillaume), capitaine auquel le connétable de Richemont avoit confié la garde de Chinon, trompe ce seigneur, et ouvre les portes de cette ville au Roi, VIII, 446.

Belin (le comte de), gouverneur de Paris, propose au parlement de reconnoître Henri IV ; est remplacé par Brissac, XX, 271. (Introduc.) — Arrêt du parlement contre sa destitution ; le comte quitte le parti de la Ligue, et va se rendre au Roi, XLII, 118. (Mém. de Cayet.) — La précaution qu’il prend de faire terrasser la