Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/60

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Barbesieux, 321. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Boisherpin, gentilhomme de la maison de Nemours, est emporté d’un coup de canon au siége de Metz, XXXII, 341.

Boisrosé (le capitaine), commandant du vieux fort de Rouen, fait une sortie sur les royalistes, est forcé à la retraite et blessé, XLI, 28. Forme le projet d’enlever le canon aux assiégés ; en fait part à M. de Villars, 43. Comment ce projet s’exécute, 49. Surprend le fort de Fécamp, 182. Vient le premier offrir au Roi après sa conversion ses services et les places où il commande, XLII, 65.

Boisse (de), mestre-de-camp, du parti du Roi, est fait prisonnier au siége de Rouen, XLI, 50.

Boisse (M. de), gouverneur de Monheur et de Sainte-Foy, va à Montauban pour se faire catholique. Pendant ce temps, son fils et son gendre se révoltent dans ces deux places. Il revient à Monheur, d’où il chasse son fils ; il est tué ensuite par un nommé Savignac, L, 523.

Boissonnière, La Contamine et Réalz, capitaines du régiment de Champagne, sont tués à l’affaire de S.-Blanceau, LI, 36.

Boissy (le seign. de), grand-maître d’artillerie, assiége Crémone, qui se rend par composition ; puis Bresse, qui capitule de même ; va rejoindre le Roi à Pavie, XVI, 301. Meurt à Montpellier, pendant qu’il traite des affaires du Roi avec M. de Chièvres, ambassadeur du roi catholique, 338. Sa mort cause par la suite la perte de 200,000 hommes, 339. (Mém. de Fleurange.) — Ancien gouverneur de François I, parvient à calmer le dépit qu’éprouve ce prince de n’avoir pas été élu empereur, XVII, 42. Sa mort augmente l’influence de Louise de Savoie sur l’esprit du Roi, 43. (Introd.) — Conclut le traité de Noyon avec le seigneur de Chièvres, 277. Est envoyé à Montpellier pour conférer avec le même seigneur ; sa mort suspend toute conférence, et devient la cause de grandes guerres, 280. (Mém. de Du Bellay.)

Boitel (Guill.), capitaine expérimenté, commandant l’avant-garde de la troupe de Duguesclin, repousse les Anglais jusqu’à Valogne, IV, 274. Se précipite avec Bertrand à travers les rangs des Anglais à la bataille d’Auray, 295. S’unit aux chefs de bandes qui vont en Espagne, 326. S’ouvre l’entrée de Maguelon, 338. Se distingue à la bataille de Montiel, V, 38.

Boivin (l’abbé). Voyez, pour la Notice qu’il a faite sur Christ. de Pisan, l’article de cette femme célèbre.

Bojaumont, écuyer et favori de la reine Marguerite, abandonné des médecins, guérit par la charité de la princesse, XLVIII, 322.

Bologne (le capitaine) défait un corps d’ennemis qui revient du Monteil qu’ils ont démantelé, XXIX, 125.

Bombardes, employées pour la première fois au siége d’Orléans, VIII, 33.

Bon (Jean), né au pays de Galles et établi à Tours, convaincu d’avoir voulu empoisonner le Dauphin, est condamné à être décapité ; il a les yeux crevés, et est rendu à sa femme, XIV, 45.

Bonaventure, dominicain, se distingue par ses talens pour la dialectique, II, 132.

Bondoctar, simple soldat devenu si célèbre, rallie les Sarrasins à la Massoure, et y coupe les Français, II, 107. Élu général, répand le bruit que le Roi a été tué ; enveloppe les Français par des troupes innombrables, mais ne peut les entamer, 108. Parvenu au pouvoir suprême, soumet tous ses rivaux, s’empare de toutes les places de Syrie fortifiées par Louis IX, 144. (Tabl. du règn. de saint Louis.) — Est appelé Rukneddin-Bibars par les Arabes ; devient émir ; se joint à Gaza aux Karismiens, III, 9. Va mettre le siége devant Ascalon, 10. Arrache la victoire aux Français dans la ville de Mansourah, 25. Porte le premier