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Ligue, animent le peuple contre le roi Henri IV, XXXVI, 154. (Mém. de Cheverny.) — Boucher propose de se vouer à Notre-Dame de Lorette, et de lui faire présent d’une lampe et d’un navire d’argent pesant 300 marcs, si Paris est délivré du siége, XL, 100. Communique avec le duc de Parme, 131. Invective en chaire contre Henri IV avant et après sa conversion, XLI, 462. Se retire en France après l’entrée du Roi dans Paris, XLII, 207. (Mém. de Cayet.) — Prêchant à S.-Germain-l’Auxerrois, il dit qu’il faut tout tuer, le Roi et les politiques, XLVI, 127. Prêche un insigne mensonge contre le Roi et l’évêque de Nevers, 170. Prêche contre Brigard, procureur de la ville, 173. Présente au conseil d’État une requête pour avoir une chambre ardente, 197, et une liste des noms de ceux qui doivent la composer, 198. Supplie mesdames de Nemours et de Montpensier de prier messieurs du parlement de reprendre l’exercice de leurs fonctions, 199. Qualifie de saints martyrs dans un sermon Louschart et ses compagnons, 233. Dit dans un prône que le Béarnais ou plutôt sa charogne a été entamée, mais non enfoncée ; pourquoi, 242. Prêche qu’il faut prier Dieu de donner un roi fils d’homme, et non pas de bête, 357. Compare la Sorbonne au puits de la Samaritaine, 358. Dit que le Béarnais fait prêcher son hérésie plus que jamais, 365. Dans un sermon prêché à Notre-Dame, il exalte la journée des Barricades ; vomit des injures contre le Roi, 391. Dit dans un autre sermon que c’est un pendu condamné sans appel, et qu’il faut purger la ville de toutes les pestes et ordures qui sont pour lui, 398. Prêche devant le duc de Mayenne et madame de Nemours contre la paix et la trève ; attaque le duc, qui se tient très-offensé, 418. Crie contre la trève ; adresse au Roi les injures les plus grossières, 424. Traite de coquins, de couards, les politiques qui ont demandé la trève ou la paix ; veut qu’on les pende ; crie en chaire contre leurs assemblées, 428. Prononce lui-même l’arrêt du Béarnais ; le déclare indigne d’être jamais roi. Déclame contre le conseil ; pourquoi, 429. Exhorte le peuple à jeûner et communier, parce qu’on est prêt à faire un roi, 434. Huit jours après avoir dit que le diable possédoit le duc de Mayenne, il dit que le S.-Esprit est descendu sur lui, 553. Prêche contre le parlement qui a défendu de s’assembler, contre le Béarnais et les politiques, 626. Sort de Paris avec 50 ou 60 moines et prédicateurs, chargé des malédictions du peuple ; se retire en Flandre, XLVII, 25. (L’Estoile.)

Boucher, cordelier, après avoir abjuré, reprend l’habit religieux, XLVII, 409.

Bouchet (Jean). Date de sa naissance ; quoique passionné pour les lettres, exerce l’état de procureur ; s’attache à Louis de La Trémouille ; est chargé des affaires de sa famille ; son esprit aimable et enjoué le fait goûter par Gabrielle de Bourbon ; est admis dans la société intime du château de La Trémouille ; il en devient le convive agréable et l’ami ; est chargé de l’éducation du jeune prince de Talmont, XIV, 325. Essaie en vain de consoler la mère de ce jeune prince, tué dans les combats ; publie divers ouvrages en prose et en vers ; s’y élève contre le concordat et la vénalité des charges ; ses Mémoires, intitulés Panégyric, sont un monument élevé à la mémoire de son bienfaiteur ; la simplicité en relève le mérite, 326. Comment il y montre son héros ; la peinture des scènes domestiques y excite le plus vif intérêt ; anecdote sur le premier amour qu’éprouva le jeune La Trémouille, 327. Détails sur son mariage avec Gabrielle de Bourbon ; sages réflexions de Bouchet sur le goût des femmes pour les lettres, 328. Son livre seroit plus amusant s’il n’y avoit fait intervenir les divinités de la Fable, 329.