Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

revient en France ; rencontre le Roi à l’abbaye de Cluny ; accueil honorable qu’il en reçoit, 423. Est retenu pour accompagner ce prince en Languedoc, 424. Fait publier en divers royaumes et pays chrétiens qu’accompagné de deux chevaliers, il attendra pendant trente jours, entre Boulogne et Calais, tous chevaliers et écuyers qui voudront joûter, 425. Se rend au lieu indiqué, y dresse trois pavillons ; dispositions faites pour les joûtes ; fêtes qui y eurent lieu, 426. Joûte avec le comte de Hollande, frère du roi Richard, 429. Avec le comte de Derby et plusieurs autres seigneurs anglais, 430. Ne reçoit ni mal ni blessure, non plus que ses compagnons ; retourne à Paris, où il est fêté et honoré par les dames, 431. Son chagrin de ne pouvoir suivre le duc de Bourbon en Barbarie ; se rend en Prusse ; est mandé par le Roi ; retourne en Prusse, 432. Porte un défi à tous les chevaliers anglais qui s’y trouvent, leur déclarant qu’il veut venger le meurtre du chevalier écossais Guillaume de Douglas ; son défi reste sans effet ; accompagne le haut-maître de Prusse dans une expédition où il se signale, 434. Revient en France, va trouver le Roi à Tours ; est fait maréchal de France dans l’hôtel même de son père, 435. Cérémonie qui a lieu à cette occasion le jour de Noël après la messe, 436. Boucicaut n’avoit alors que 25 ans, 438. Suit le Roi dans son voyage de Bretagne, 439. Reçoit le gouvernement de la moitié de la Guyenne ; assiége et prend en Auvergne le fort appelé le Roc du Sac, 440. Va à Bordeaux, et obtient du duc de Lancastre la remise des forteresses prises par les Anglais pendant la trève, 442. Se décide à aller en Hongrie contre Bajazet, 444. Y mène 70 gentilshommes à ses dépens ; noms des principaux, 446. Se signale par ses faits d’armes devant la ville de Raco, 449. Assaut qu’il livre à cette place, 450. Y est établi par le roi de Hongrie pour garder les chrétiens grecs qui se rendent ; harcelle les Sarrasins, 452. Détails sur ce qui précéda la bataille de Nicopolis, 454. Erreurs des historiens sur la conduite que tinrent alors les Français, 456. Détails du combat, 457. Conseil que donne Boucicaut, 458. Ses faits d’armes en cette journée, 460. Enfonce les bataillons ennemis, 462. Est enveloppé et fait prisonnier avec la plus grande partie des Français, 463. Est amené presque tout nu devant Bajazet, qui alloit le faire mourir comme les autres chevaliers chrétiens, 466. Est préservé de la mort par un signe du comte de Nevers ; est conduit en prison à Burse, 467. Douleur que cause en France la nouvelle de la défaite de Nicopolis, 468. Est envoyé deux fois à Bajazet de la part du comte de Nevers, pour traiter de la rançon des prisonniers ; obtient sa délivrance, se rend à Metelin (Malte), 471. Emprunte 30,000 francs au seigneur de cette île, et va les porter à Bajazet, 472. Se présente plusieurs fois à ce prince ; obtient enfin la délivrance du comte de Nevers et de sa compagnie, 473. Son retour en France, 476. Est envoyé contre le comte de Périgord, 477. Somme le comte de rentrer dans le devoir ; assiége le château de Montignac, soumet toutes les forteresses de Périgord, 478. Envoie le comte au Roi, 479. Se rend par ordre du Roi à la tête d’une petite armée au secours de l’empereur grec Manuel Paléologue ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 480. Arrive à Savone, fait ses dispositions ; s’empare d’un vaisseau, débarque à Messine, 481. Livre combat à une flotte turque, et sauve une partie de ses galères, 484. Aborde à Constantinople, 485. Accueil que lui fait l’Empereur ; ravage le pays des Turcs, 486. Assiége Nicomédie, 487. Revient à Constantinople, 488. Retourne en Turquie ; assiége un château appelé Rivedroict, 489. Déjoue les ruses de l’ennemi, 490. S’empare du château, et le fait raser,