Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/66

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dans la retraite ; reprend les armes ; s’oppose en vain à ce qu’on livre la bataille d’Azincourt ; est fait et meurt prisonnier, 372. (Notice.) — Naissance de Boucicaut ; détails sur son père, 379. Enfance de Boucicaut ; sa gaieté, son enjouement, 381. La nature ne peut cacher ce qu’elle donne ; exemples de cette vérité, 382. Il fait connoître de bonne heure ses inclinations guerrières ; jeux de son enfance ; sa hardiesse, son courage, 383. Étoit toujours le maître et le juge des parties ; sa réponse fière à son maître qui l’avoit battu, 384. Est envoyé à la cour, et élevé jusqu’à douze ans avec le Dauphin ; se fait aimer de tous, 385. Demande avec tant d’instance à aller à la guerre, que le duc de Bourbon l’emmène en Normandie, 386. Sa joie en se voyant armé ; sa conduite dans cette campagne le fait admirer de tout le monde ; son chagrin quand il fut obligé de revenir à l’école, 387. Demande de nouveau à aller à la guerre ; le Roi le fait armer, 388. Lui donne une compagnie, et le renvoie au duc de Bourbon ; hardiesse et courage de Boucicaut ; il devient cher au duc de Bourbon ; accueil que lui fait le Roi à son retour, 389. Suit en Guyenne le maréchal de Sancerre ; s’exerce aux travaux et aux fatigues de la guerre, 390. Adresse et force qu’il acquiert dans ces exercices, 391. Se distingue au siége de Monguison ; prédiction du maréchal de Sancerre à son égard, 392. Cherche dans l’amour de quoi élever son courage ; fait des ballades, rondeaux, virelais et complaintes amoureuses, 396. Fait choix d’une dame belle et gracieuse, et digne d’être aimée ; sa courtoisie pour elle, sa retenue, ses tendres plaintes, 397. Honore et sert toutes les dames pour l’amour d’elles, 398. Paroît aux fêtes de l’aris et aux tournois richement habillé, bien monté, bien accompagné ; se fait remarquer de toutes les dames par ses manières courtoises, 399. Accompagne le Roi en Flandre ; est fait chevalier par le duc de Bourbon ; se bat corps à corps avec un Flamand grand et corsu, 401. Le blesse avec sa dague ; paroles qu’il lui adresse ; fait concevoir de lui-même de grandes espérances ; se signale à l’assaut de Bergues, 402. Reste en garnison à Térouenne avec le connétable de Clisson ; se rend en Prusse ; revient en France, 403. Sa joie en revoyant sa dame ; ne croit pouvoir mériter ses bonnes grâces que par des exploits, 404. Accompagne les ducs de Berri et de Bourgogne au traité de Boulogne ; retourne en Prusse ; au bout d’un an revient en France, 405. Accompagne le duc de Bourbon à Taillebourg ; combat vaillamment au siége de Verteuil, 406. Monte le premier à l’assaut du château de Mauléon, 407. Est un des 30 chevaliers qui battent et défont un grand nombre d’Anglais près d’une église appelée Notre-Dame, 408. Est fait lieutenant du duc pour garder les frontières de la Guyenne ; attaque 3 jours et 3 nuits la forteresse appelée La Granche ; surprend et bat plusieurs fois les ennemis pendant l’hiver, 409. Comment il s’y prend pour se rendre maître de la forteresse de Corbier ; combat qu’il soutient presque seul, 410. Fait raser la forteresse ; envoie proposer un défi à Sicard de La Barde, 411. Se bat avec lui, le terrasse, 412. Propose à des chevaliers anglais un combat de 20 contre 20 qui est accepté, puis refusé, 418. Monte le premier à l’assaut au bras de S.-Paul ; soutient seul l’effort des assiégés, 419. Est enfin renversé dans les fossés, et remporte tout l’honneur du combat, 420. Se rend à Venise avec Regnault de Roye ; va à Constantinople, obtient un sauf-conduit du sultan Amurat ; est accueilli par ce prince ; lui offre ses services contre les Sarrasins ; prend congé de lui ; passe en Hongrie, 421 ; puis en Palestine ; visite les saints lieux ; se rend à Damas, où il obtient du Souldan la délivrance du comte d’Eu, 422. Retourne à Jérusalem avec le comte ;