Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

morency suspecte à la mère du Roi, 53. Il est mené à dix ans à la cour de Charles IX ; s’attache au duc d’Alençon, 54. État de maison qu’on lui donne ; prend connoissance des affaires, 55. Accompagne le roi Charles IX, lorsque ce prince se rend de Meaux à Paris au milieu des Suisses ; courage qu’il montre en cette occasion, 60. À la mort du connétable son grand-père, obtient un tiers de sa compagnie, et 45 archers, 63. Son portrait, ses exercices ; reçoit pour maîtresse des mains du maréchal d’Amville mademoiselle de Châteauneuf, 64. Se lie avec le duc d’Alençon, 66. Projette avec des jeunes gens de son âge d’aller en Italie, 69. Comment le projet est découvert, 70. Passe l’hiver à Villers-Coterets à la cour ; jeux et exercices qui s’y font, 71. L’exemple du Roi le rend grand jureur et effronté, 72. Sa querelle avec un gentilhomme de Touraine apaisée par le duc d’Anjou, 73. Accompagne le maréchal de Montmorency en Angleterre, 74. Reçoit une lettre du duc d’Alençon qui l’invite à lui être plus attaché qu’à personne, 75. Pourquoi il échappe au massacre de la S.-Barthelemy ; ce massacre lui fait aimer les personnes et la cause de la nouvelle religion, 78. Va au siége de La Rochelle, malgré les conseils de son oncle, 79. Conduite qu’il y tient, 80. Particularités sur ce siége, 83. Il devient l’intermédiaire entre le duc d’Alençon et les princes protestans, 85. Leur propose diverses entreprises, 86. Pourquoi ces entreprises échouent, 89. Refuse de suivre le duc d’Anjou en Pologne, 93 ; et de se marier avec mademoiselle de Vaudemont, 95. Comment il fait éviter au duc d’Alençon un désagrément à l’égard de Catherine de Médicis, 96. Est envoyé auprès de Guitry, qui a fait une levée de boucliers et s’est logé dans Mantes, pour l’engager à rentrer dans le devoir, 106. Son entrevue avec lui, 107. Comment il le tire d’embarras, 108 ; et engage les protestans qu’il commande à le laisser aller vers le Roi, 110. Est envoyé en Normandie pour observer les mouvemens des protestans, 112. A ordre d’aller en Languedoc rejoindre son oncle le maréchal d’Amville, 115. Est averti qu’on a donné ordre sur sa route de l’arrêter, 116. Se rend avec beaucoup de peine à Joze, lieu de sa naissance, 117. Est obligé d’en partir ; pour n’être pas pris, s’achemine vers Turenne, 118. Y arrive, après avoir échappé à d’autres dangers, 119. Fait la guerre à quelques-uns de ses voisins, 120. Aide le sieur de S.-Héran au siége de Miremont ; y perd plusieurs gentilshommes ; signe l’acte d’union, et prend les armes, 121. Envoie rendre ses hommages au Roi ; est peu favorablement accueilli, 122. Est désigné par les protestans pour commander en Guyenne sous le maréchal d’Amville, 123. Se rend à Montauban, y est reçu aux applaudissemens du peuple ; fait dire secrètement la messe chez lui, 124 ; va quelquefois au prêche ; s’empare de plusieurs petits forts, 125. Difficultés qu’il éprouve pour les conserver, 126. Livre combat au sieur S.-Martin-Colombières ; le force à se retirer, 128. Dresse une embuscade qui ne peut réussir, 131. Tombe malade, 132. Va à Lauserte, 134. Y met garnison, 135. Prend Clérac ; donne rendez-vous à La Noue près de Riberac pour se joindre ensemble au duc d’Alençon, 136. S’empare d’une petite place ; retourne à Turenne, et de là à Montauban, 137. Y reçoit nouvelle de l’évasion du duc d’Alençon, 138. Se rend à Bergerac, 139. De là à Moulins, avec 400 gentilshommes et 3,000 hommes de pied, 140. Est reçu par le duc d’Alençon avec beaucoup d’honneur, 142. Son entretien avec ce prince ; effort qu’il fait pour le retenir dans l’armée protestante, 144. Va trouver le duc Casimir et le prince de Condé ; objet de cette entrevue, 145. Défait un parti des troupes du Roi près d’Étampes, 147.