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Bourbon (baronnies de). D’où est venu ce nom de Bourbon, IX, 202. Les seigneurs des deux baronnies de ce nom s’allient par mariage, et leur succession reste à un nommé Geufroy de Bourbon ; comment les deux baronnies sont de nouveau séparées ; accroissement de la baronnie de Bourbon-l’Archambault, 203. Le cinquième fils de saint Louis, Robert, comte de Clermont, épouse Louise, héritière de cette baronnie, laquelle est érigée en duché ; Isabelle, fille du duc Charles de Bourbon, est mariée à Charles, comte de Charolais, depuis duc de Bourgogne, 204. Pourquoi ceux de la branche de Bourbon se prétendent plus prochains de la droite ligne de saint Louis que ceux de la branche des Valois, 205.

Bourbon (le cardinal de), oncle du roi de Navarre, est choisi par les Guise pour servir d’instrument à leur ambition ; son caractère ; illusion qu’il se fait en se prêtant aux vues de ces princes, XX, 197. D’après la convention de Joinville, il est déclaré successeur de Henri III, si ce roi meurt sans enfans, 199. Ses paroles après la bataille de Coutras, 203. Est fait prisonnier, 218. Est proclamé roi par la Ligue, et reconnu sous le nom de Charles X ; est attaqué d’une maladie mortelle ; on essaie de l’enlever à Chinon ; il est transféré au château de Fontenav, 230. Il y meurt en faisant des vœux pour le triomphe de son neveu, 240. Sa mort ne produit aucun effet sur la Ligue, 241. (Introduct.) — Son caractère, XL, 77. Sa réponse à son domestique Verguettes, 78. (Mém. de Cayet.) — Avec sa croix archiépiscopale, il fait fuir une assemblée de protestans réunie au prêche ; bon mot du Roi à ce sujet, XLV, 137. Donne un grand festin pour les noces du duc de Joyeuse ; superbe appareil d’un grand bac qui ne réussit point, 220. Fait faire une procession solennelle où le Roi assiste, et pour laquelle il est loué par lui, 335. Est proclamé roi par la Ligue après la mort de Henri III, 410. Meurt dans sa prison, XLVI, 43. (L’Estoile.)

Bourbon (le cardinal de), autrefois Vendôme, prétend, après la mort de son oncle Charles de Bourbon, avoir droit à la couronne de France ; écrit au Pape à ce sujet, et le prie de le favoriser de sa protection, XLVI, 133. Se déclare chef d’un tiers parti, en s’opposant dans le conseil du Roi au rétablissement des édits de pacification, 171. Il demande dans l’assemblée du clergé séante à Mantes que le Roi soit supplié de lui permettre d’envoyer des députés au Pape, 172. Tombe malade de regret de voir son parti échouer ; le Roi le plaisante à ce sujet, 328. Demande aux évêques et docteurs réunis à S.-Denis pour la conversion du Roi s’ils peuvent le reconnoître validement, et le recevoir dans l’Église, sans le jugement du Pape ; cette proposition est résolue affirmativement, contre son sentiment, 491. Écrit au parlement en faveur des jésuites, XLVII, 64. Meurt à la fleur de l’âge ; vers sur sa mort, 73. Service fait à sa mémoire, 88.

Bourbon (Ch. de), connétable de France, se retire à Chantelle en Aquitaine ; averti que le Roi envoie des gens pour le prendre, se retire en Autriche, XIV, 532. Occupe Milan en qualité de lieutenant général de l’empereur Charles, 536. Poursuit les Français dans leur retraite, dans laquelle sont tués le capitaine Bayard et le seigneur de Vaudenesse, 537. Descend avec une grande armée en Provence, et vient mettre le siége devant Marseille, 538. À l’approche de l’armée du Roi, lève le siége et se retire en Italie, 539. Rassemble une grosse armée, essaie d’entrer dans Pavie avec le vice-roi de Naples et le marquis de Pescaire ; est repoussé par les Français, 543. (Panég. du Cheval. sans repr.) — Est laissé pour lieutenant général du Roi en Italie, après la bataille de Marignan, XVI, 310. Défend la ville de Milan contre l’ar-