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pour jurer et promettre le maintien du traité existant, 318. (Mém. de Cheverny.) — Est envoyé en Angleterre pour demander secours d’hommes, d’argent et de munitions ; de là se rend en Hollande et en Allemagne pour le même sujet, XL, 231. Son discours à l’assemblée de Francfort, 232. Par sa diligence il obtient les secours qu’il demande, 233. Épouse mademoiselle de Bouillon ; est fait maréchal de France ; fortifie la place de Stenay, qu’il a conquise sur le duc de Lorraine, 317. Est blessé dans le combat qu’il livre devant Sedan au sieur d’Amblise, XLI, 131 et suiv. Surprend la ville de Dun ; détails à ce sujet, 135 et suiv. Envoyé par le Roi dans le Luxembourg, il ruine le plat pays, et ne peut se joindre aux Hollandais, XLII, 375. Se rend maître de la ville de Ham en Picardie, et passe au fil de l’épée la garnison espagnole, XLIII, 49. Envoyé en Angleterre, il conclut avec la Reine un traité d’alliance contre l’Espagne, 288. (Mém. de Cayet.) — Est blessé en duel à Agen par le jeune Duras, dit Rassan, XLV, 185. Reprend Castillon par escalade, 329. Attaque le grand maréchal de Lorraine d’Amblise dans la ville de Beaumont ; vers faits sur lui à cette occasion, XLVI, 283. Manque une entreprise sur Nancy, 305. Réduit la ville de Dun, 319. Fait visite aux conseillers du parlement pour être reçu maréchal de France, XLVII, 80. Est reçu après quelques difficultés, 87 et 89. Défait auprès de Vuirton onze cornettes de cavalerie espagnole, 126. Prend la ville de Ham, et taille en pièces tous les Espagnols, 138. S’excuse par lettres de venir auprès du Roi pour se justifier, 365. Fait son accord avec le Roi, 525. Vient au Louvre saluer le nouveau Roi, XLIX, 25. Se réconcilie avec M. de Sully, 49. Ayant avis que M. d’Épernon a doublé les gardes à Paris, et changé le mot d’ordre, il prend des précautions et arme, ainsi que MM. de Guise et de Sully, 93. Détourne le président de Thou de se défaire de sa charge, 187. (Mém. de l’Estoile.) — Jette les fondemens d’une cabale dont il est le directeur ; quelles sont ses vues, L, 117. Pousse M. le prince à s’éloigner du parti de la Reine, 228. Va donner avis au chancelier de la raison qui a fait retirer les princes de la cour ; sort aussitôt de Paris, 229. Comment il trompe le maréchal de Bois-Dauphin, et sauve l’armée de M. le prince, 304. Se retire à Soissons aussitôt après la détention de M. le prince de Condé, 353. Envoie auprès du comte de Mansfeld pour lui persuader d’entrer en France pendant que le Roi est dans le Languedoc, 543. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Bouillon (le seigneur de), maréchal de La Marck, fils du maréchal de Fleurange, est étroitement enfermé à L’Écluse ; meurt empoisonné en sortant de prison, XXIV, 186 ; XLV, 106.

Bouillon (Guill.-Robert de La Marck, duc de), meurt à 25 ans, ne laissant pour héritière que Charlotte de La Marck sa sœur, mariée depuis à Henri de La Tour-d’Auvergne, XLV, 354.

Boulen (Anne de), successivement fille d’honneur de la reine Claude et de la duchesse d’Alençon, inspire à Henri VIII le plus violent amour ; son ambition, son adresse pour déterminer ce prince à l’épouser, XVII, 119.

Boullanger, prédicateur du Roi, s’élève le premier contre le livre publié par Duplessis Mornay sur l’institution de la sainte Eucharistie, XXXVI, 443.

Boulencourt (la présidente de) laisse en mourant une maison pleine de biens et d’honneurs ; le Roi, dont elle étoit aimée, ne l’appeloit que sa mère ; ingratitude de ses enfans envers lui, XLV, 298.

Boulogne (Ét.), chapelain du cabinet du roi Henri III, confesse ce prince après l’assassinat que J. Clément a commis sur sa personne, et lui donne l’absolution, XXXIX, 198.