Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/107

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


VOÏVODE DRACHKO


Quelle gouzla, que demandes-tu, malheur ?
on ne la nommait même pas là-bas.


VOUK MITCHOUNOVITCH


Pour tous les jeux sans la gouzla
je ne donnerais pas un para turc.
La maison, où l’on n’entend pas de gouzla,
est morte ainsi que ceux qui l’habitent.


SERDAR RADOGNA


Nous t’avons interrogé sur toute chose ;
as-tu vu le prince[1], Voïvode ?


VOÏVODE DRACHKO


Je l’ai vu, frère, comme je te vois maintenant.


SERDAR RADOGNA


Comment était-il, par ta foi ?

  1. Le doge.