où la jeunesse serbe se dispute,
mon jeune homme !
des têtes et des armes,
que la blessure soit pardonnée !
Mais sur l’honneur, chez l’infidèle,
tête fidèle !
Si je pouvais devenir folle,
sœur malheureuse !
Pour tâcher de t’oublier,
malheur à moi !
Car tu étais trop jolie tête,
jeune frère !
Si tu étais près d’un tzar,
tête réfléchie !
Tu aurais été son vizir,
à ta triste sœur !
Si tu étais près d’un roi,
mon savant !
Tu aurais été son général,
ma rose !
Si je pouvais au moins parler,
mon cœur !
avec ta tête morte,
mais pas même cela !
pour voir tes yeux noirs,
mes yeux !
Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/128
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