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POPE MITCHO
Il semble, Vouk, que tu te moques de moi !
Je lis comme j’ai appris ;
Si j’avais eu un meilleur maître
j’aurais mieux lu aujourd’hui.
Qui fera mieux que moi, je lui laisse la place !
VOUK MITCHOUNOVITCH
Je ne te donnerais pas un grain de blé[1]
si l’on me le demandait.
POPE MITCHO
Personne ne donne de blé, pas même une poignée,
mais une toison ou un fromage blanc ;
et cela encore on ne le donne que par force :
ne connais-tu pas nos donateurs ?
VOUK MITCHOUNOVITCH
Je t’en prie, ne te fâche pas !
Comment leur lis-tu la liturgie,
quand tu souffles ainsi pour une lettre ?
- ↑ Au lieu de payer les prêtres en argent, on leur donne du blé en automne.