Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/144

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Mais je me suis repentie une fois ;
je préfère aller sous les pierres
avec elles toutes qui sont à mon image,
que de faire du mal comme jusqu’à présent ;
j’espère que cela allégera mon âme.


(La vieille pleure.)


KNEZ YANKO


Quel diable voyez-vous, mes frères,
mon Dieu, y a-t-il des sorcières ?


KNEZ ROGAN


Il y en a, knez, de ces cornues,
sous la lune elles tueraient un aigle.


VOUK MITCHOUNOVITCH
(À l’évêque.)


Évêque, tu connais des livres profonds,
trouves-tu là dedans des sorcières ?


ÉVÊQUE DANILO


Où, des sorcières ? que dis-tu, Vouk ? !
il n’y a de cela dans aucun livre !