Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Tu pousses en vain la pierre de bas en haut :
tu casses un vieil arbre, mais tu ne le redresses pas !
Les bêtes sont pareilles à l’homme,
chaque famille a sa religion,
pour la poule et le faucon je ne demande rien,
mais pourquoi le lion aurait-il peur de l’oie, dis ?


KNEZ ROGAN


Je m’étonne de cette question !
Le pope interroge le pécheur sur ses péchés,
si le diable ne l’a pas trompé ;
mais je n’ai pas encore vu le diable
se confesser devant le pope.


KNEZ YANKO


Quand ma femme me demandera où j’ai été,
je lui dirai que j’ai semé le sel :
malheur à elle si elle ne me croit pas !


KNEZ BAÏKO


Je me souviens de ce conte maintenant ;
on en retira l’autre d’un trou, —
il avait une moitié de la figure blanche et l’autre noire.