Aller au contenu

Page:Petrović-Njegoš - Les Lauriers de la montagne, trad. Veković, 1917.djvu/63

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


OBRAD


Une mouche m’est entrée dans le nez :
il m’arrivera un malheur.


VOUK RASLAPTCHEVITCH


Mes poignets me démangent :
si quelqu’un se querellait quelque part
nous demanderions une forte rançon.


VOÏVODE MILIYA


Quel fusil lourd, voyez, frères ;
depuis quand le portes-tu, Stanko ?


VOÏVODE STANKO


À présent, frère, il me fatigue seulement,
il ne me sert pas depuis trop longtemps.


SERDAR YANKO


J’ai bien ri, hier soir !
deux beaux jeunes gens de Byélitzé
sont arrivés dans ma maison ;