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Page:Peyrebrune - Gatienne.djvu/43

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V


Le mois de juin touchait à sa fin.

Depuis longtemps déjà, mademoiselle Prieur, rassurée par l’effacement de Robert et le silence que Gatienne gardait désormais sur lui, avait renoncé à surveiller les sorties de la jeune fille.

— Vous le voyez, disait-il en l’accompagnant presque chaque jour quai de la Tournelle, j’avais raison : elle s’apaise depuis que vous ne lui parlez plus de moi.

— Oh ! s’écriait Gatienne, qu’il me tarde d’être au 29 !

C’est qu’ils avaient arrangé un coup de théâtre pour ce jour-là.

Mademoiselle Prieur se nommait Émilienne ; et, tous les ans, le 30 juin ramenant, en même