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Page:Peyrebrune - Gatienne.djvu/89

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DEUXIÈME PARTIE




I


En 1876, il existait dans la rue des Moines, aux Batignolles, un salon modeste, mais infiniment agréable, dont une jeune femme, un peu effacée, faisait discrètement les honneurs.

Son mari, un Polonais, Albert Powski, composait une musique originale, mélodique plutôt que savante, à laquelle il employait tous les moments de loisir que lui laissaient ses fonctions d’ingénieur dans une grande Compagnie.

Sur cette musique, d’une saveur sauvage, la mère de la jeune femme, la comtesse de M…, brodait des vers exquis. Et Vanda, la sœur d’Albert, chantait ces mélodies.

Autour de ce groupe d’artistes mondains se