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Page:Philarète Drozdov - Catéchisme détaillé de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, 1851.djvu/101

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R. La fraternité chrétienne nous fait une loi, en invoquant Dieu, de prier pour les autres autant que pour nous-mêmes.

Q. Pourquoi disons-nous, en invoquant notre Père, qu’il est aux cieux ?

R. Afin qu’au début même de la prière notre âme se détourne des choses terrestres et périssables, que notre esprit et notre cœur aspire à ce qui est céleste, immortel et divin.


DE LA PREMIÈRE DEMANDE.


Q. Le nom de Dieu n’est-il pas saint en lui-même ?

R. Sans nul doute, il est saint en lui-même, lui dont le nom est saint. (Luc. i, 49.)

Q. Comment peut-il donc être sanctifié ?

R. Il peut être sanctifié dans les hommes et par les hommes, c’est-à-dire sa sainteté, invariable de toute éternité, peut se manifester en eux.

Q. De quelle manière ?

R. Premièrement, lorsque nous portons le nom de Dieu dans notre cœur et dans nos pensées, que nous vivons comme l’exige la sainteté de ce nom, qu’enfin toute notre existence tend à glorifier Dieu ; secondement, lorsque les autres, voyant l’excellence de notre vie, sont portés par là à honorer Dieu.

Ainsi que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. (Matth. v, 16.)


DE LA DEUXIÈME DEMANDE.


Q. De quel règne est-il fait mention dans la seconde demande de l’Oraison dominicale ?