Page:Philarète Drozdov - Catéchisme détaillé de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, 1851.djvu/133

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donner une plus grande certitude devant les hommes à sa promesse immuable, a employé le serment, il est d’autant plus juste que les hommes, dans des cas nécessaires et urgents, et, lorsque c’est une autorité légitime qui l’exige d’eux, prêtent serment, et une ferme résolution de ne jamais le trahir.


DU QUATRIÈME COMMANDEMENT.


Q. Pourquoi est-ce nommément le septième et non quelque autre jour que Dieu nous ordonne de lui consacrer ?

R. Parce que le monde fut créé en six jours, et que le septième, Dieu se reposa de l’œuvre de la création.

Q. L’Église chrétienne célèbre-t-elle le samedi ?

R. Non, comme une fête complète, mais en mémoire de la création du monde, et pour continuer en quelque sorte l’institution primitive, le samedi se distingue des autres jours, dans l’Église, par un jeûne moins rigoureux dans les temps de carême.

Q. De quelle manière le quatrième commandement est-il observé dans l’Église chrétienne ?

R. On y fête aussi le septième jour après six jours ouvrables, mais avec la différence que ce n’est plus le dernier jour de la semaine, comme anciennement, mais le premier des sept jours suivants, qui est le dimanche ou jour de la résurrection.

Q. Depuis quand le fête-t-on ?

R. Depuis le jour de la résurrection du Christ.

Q. Est-il fait mention dans l’Écriture sainte de l’observation du dimanche au lieu du samedi ?

R. On voit dans les Actes des apôtres, que les disciples, c’est-à-dire les chrétiens, étaient rassemblés pour rompre le pain, célébrer le sacrement de l’Eucharistie, le premier