Page:Philarète Drozdov - Catéchisme détaillé de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, 1851.djvu/135

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9. La Pâque, où l’on célèbre la résurrection glorieuse du Christ, pour nous la plus grande de toutes les fêtes, dont la solennité préfigure les joies éternelles d’une béatitude qui n’aura point de terme.

10. L’ascension de Notre-Seigneur.

11. La Pentecôte, en mémoire de la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres, et en l’honneur de la Très-Sainte Trinité.

12. Le jour de l’Exaltation de la sainte Croix, lorsque l’impératrice Hélène retrouva le bois de la vraie Croix du Sauveur.

13. L’assomption de la Sainte Vierge.

Q. Quel est le carême le plus important ?

R. Le grand carême, qui précède la semaine de la passion, et dure quarante jours.

Q. Pourquoi le grand carême doit-il durer quarante jours ?

R. À l’exemple de Jésus-Christ lui-même, qui jeûna quarante jours. (Voy. Matth. iv, 2.)

Q. Pourquoi le mercredi et le vendredi sont-ils des jours d’abstinence ?

R. Le mercredi parce que c’est le jour où Notre-Seigneur Jésus-Christ a été livré à ses ennemis ; et le vendredi, en mémoire de ses souffrances et de sa mort.

Q. À quelle fin ont été institués les trois autres carêmes : celui de l’Avent, de l’Assomption et des saints Apôtres ?

R. Les deux premiers, pour nous rendre capables, par une abstinence préparatoire de corps et d’esprit, de célébrer dignement la nativité du Sauveur et l’assomption de la Vierge, qu’ils précèdent. Le dernier se fonde de plus sur l’exemple des Apôtres eux-mêmes, qui jeûnaient et priaient pour se préparer à la prédication de l’Évangile. (V. Act. xiii, 3.)