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Page:Philarète Drozdov - Catéchisme détaillé de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, 1851.djvu/43

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Q. Quel fut l’effet salutaire de cette promesse divine ?

R. Ce fut que les hommes à partir de la promesse divine purent posséder la foi salutaire en un libérateur à venir, ainsi que nous croyons en lui après sa venue.

Q. Dans ces temps reculés le genre humain croyait-il à la venue d’un Sauveur ?

R. Non ; un très-petit nombre d’hommes avait conservé cette foi ; la plupart avaient perdu la mémoire du libérateur promis par Dieu.

Q. Dieu ne renouvela-t-il plus cette promesse ?

R. Oui, à plusieurs reprises. Ainsi il promit un Sauveur à Abraham en ces termes : Tous les peuples de la terre seront bénis dans ta postérité. (Genèse, xxii, 18.) La même promesse fut renouvelée par Dieu à David dans les paroles suivantes : Je mettrai sur votre trône après vous, votre fils qui sortira de vous et j’établirai pour jamais le trône de son royaume. (II. Rois, vii, 12-13.)

Q. Quel est le sens du mot incarnation ?

R. Il signifie que le Fils de Dieu a pris sur lui toute la nature humaine, tout ce qui est de la chair, excepté le péché; qu’il devint homme sans cesser d’être Dieu.

Q. À qui a-t-on emprunté le terme incarnation ?

R. À l’évangéliste saint Jean. Et le Verbe a été fait chair. (Saint Jean, i, 14.)

Q. Pourquoi le Symbole, après avoir dit du Fils de Dieu qu’il s’est incarné, ajoute-t-il qu’il s’est fait homme ?

R. Afin que nul ne s’imagine qu’il a revêtu la chair comme une simple forme, mais qu’on reconnaisse en lui l’homme complet, composé d’un corps et d’une âme humaine.

Q. L’Écriture sainte l’atteste-t-elle ?

R. Saint Paul dit clairement : Il n’y a qu’un médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. (I. Tim. ii, 5.)