Aller au contenu

Page:Philarète Drozdov - Catéchisme détaillé de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, 1851.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

se changent dans le corps et le sang divin. Que si vous recherchez à pénétrer de quelle manière ce changement a lieu, qu’il vous suffise de savoir que c’est par l’action du Saint-Esprit. De même dans le sein de la Vierge, par le moyen du Saint-Esprit, le Seigneur forma la chair dont il se revêtit ; il m’est impossible de savoir autre chose ou plus, sinon que la parole de Dieu est vraie, effective et toute puissante, mais le mode de son action impénétrable. (Livre IV, chap. xiii, vers. 7.)

Q. Quel devoir est imposé à celui qui désire recevoir la sainte communion ?

R. Il doit préalablement scruter devant Dieu sa conscience et la purifier des souillures du péché par un repentir sincère, à l’aide de la prière et de l’abstinence. Que l’homme donc s’éprouve lui-même, et qu’il mange ainsi de ce pain et boive de ce calice. Car quiconque en mange et en boit indignement, mange et boit sa propre condamnation, ne faisant pas le discernement qu’il doit du corps du Seigneur. (I. Corinth. xi, 28, 29.)

Q. Quel avantage retire celui qui communie de la participation à ce saint mystère ?

R. Il s’unit plus intimement à Jésus-Christ lui-même, et reçoit le gage de la vie éternelle. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. (Saint Jean, vi, 57.) Celui qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie éternelle. (Saint Jean, vi, 55.)

Q. Doit-on communier souvent ?

R. Les premiers chrétiens communiaient tous les dimanches ; mais, de notre temps, ceux qui mènent une vie assez pure pour oser s’approcher si souvent de la sainte table, sont très-rares. La voix maternelle de l’Église recommande à tous les chrétiens de communier après s’être confessés à leur Père spirituel au moins une fois dans l’année, et pour ceux qui s’adonnent plus particulièrement à la dévotion quatre fois