Page:Philarète Drozdov - Catéchisme détaillé de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, 1851.djvu/90

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j’y demeure moi-même. Que s’ils sont trop faibles pour garder la continence, qu’ils se marient : car il vaut mieux se marier que de brûler. Celui qui n’est point marié, s’occupe du soin des choses du Seigneur, et de ce qu’il doit faire pour plaire à Dieu. Mais celui qui est marié, s’occupe du soin des choses du monde, et de ce qu’il doit faire pour plaire à sa femme ; et ainsi il se trouve partagé. Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie point, fait encore mieux. (I. Corinth., vii, 8, 9, 32, 33, 38.)


DE L’ONCTION DES INFIRMES OU EXTRÊME-ONCTION.


Q. Qu’est-ce que l’Extrême-Onction ?

R. C’est un sacrement établi pour invoquer la grâce divine sur un malade, et lui obtenir, par l’onction de différentes parties de son corps avec de l’huile, un soulagement spirituel et corporel.

Q. Où voit-on le commencement de ce sacrement ?

R. Au temps des Apôtres, qui ayant reçu leur mission du Seigneur, prêchaient aux peuples et oignaient d’huile plusieurs malades, et les guérissaient. (Marc, vi, 13.)

Les Apôtres transmirent ce sacrement aux ministres de l’Église ; on peut s’en assurer en relisant les paroles suivantes de l’Épître de saint Jacques : Quelqu’un parmi vous est-il malade ? qu’il appelle les prêtres de l’Église et qu’ils prient sur lui, l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, le Seigneur le soulagera, et s’il a commis des péchés ils lui seront remis. (Saint Jacques, v, 14, 15.)


DU ONZIÈME ARTICLE DE FOI.


Q. Qu’est-ce que cette résurrection des morts que le Symbole de la foi dit que nous attendons ?