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Page:Philippe - Les poetes de la Savoie.djvu/147

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sont fraîches et riantes ; elle cède à un certain laisser aller qui lui sied bien, et qu’une légère teinte de malice relève agréablement.

Malheureusement, Jenny Bernard n’a publié aucune de ses meilleures poésies ; après sa mort, arrivée le 2 juin 1855, on a retrouvé, parmi ses manuscrits, un volume de Mélanges et un autre d’Elégies, qui contiennent des pièces excellentes où le talent de leur auteur apparaît sous son véritable jour.

Nous avons choisi dans le volume des Mélanges deux pièces pleines d’entrain et de grâce qui prouveront la vérité de notre dire, en attendant qu’une publication, que nous appelons de tous nos vœux, vienne mettre au jour le précieux recueil.