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Page:Philippe Sichel - Notes d'un bibeloteur au Japon.djvu/24

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tité de boîtes en laque, encriers, trousses de médecins, sous deux doigts de poussière ; mais malgré mes recherches, il m'a été impossible de savoir le nom du propriétaire et par conséquent de les acheter. Peut-être les objets sont-ils encore là et serons-nous plus heureux ? » J'étais, je l’avoue, bien curieux moi-même de savoir à quoi m’en tenir à ce sujet ; aussi, à peine débarqués et nos bagages déposés à l’hôtel, nous courûmes au bazar. Ce pays était entièrement nouveau pour moi ; je dois cependant le dire franchement, je ne prêtai aucune attention aux choses de la rue : les laques du bazar étaient ma seule préoccupation.

En entrant dans la grande salle où étaient exposés les produits de la province de Fizen, mon ami marcha droit à la section où il avait vu, deux ans auparavant, les objets de laque.

Les voilà tous ! pas un seul n’y man-