lɔχ (loch) « lac » ; klɔχ (cloch) « pierre » ; bɔχt (bocht) « pauvre » ; krɔχə (crochadh) « pendre » ; tɔχəs (tochas) « démangeaison » ; bɔg (bog) « mou, doux » ; kɔgər (cogar) « chuchotement » ; brɔk (broc) « putois » ; ɔkᵊrəs (ocras) « faim » ; sɔkʷɩrʹ (socair) « tranquille ».
srɔhə (srotha), gén. de srλh (sruth) « courant » ; de même rɔhə, de rλh, etc.
On a de même ɔ dans :
brɔsnə (brosna) « fagot » ; kostəs (costas) « dépense » ; ɔsnə (osna) « soupir » ; tɔst (tost) « silence » ; lɔmə (lomadh) « dépouiller » ; krɔmʷɩmʹ (cromaim) « je courbe » ; fɔnəvər (fonnmhar) « désireux » ; sɔnə (sona) « heureux » ; sɔdər (sodar) « trotter » ; tɔbər (tobar) « puits ».
o̤ est une voyelle d’arrière avancée, intermédiaire entre ɔ et ö, légèrement plus haute que ɔ (comme par ailleurs ö). o̤ est imparfaitement arrondi.
o̤ se rencontre :
1º Soit entre une consonne palatale ou un ancien yod réapparaissant dans le sandhi, et une gutturale vélaire, soit après consonne vélaire devant certaines consonnes palatales (ʃ, lʹ) finales.
2º Entre consonnes vélaires ou à l’initiale devant consonnes vélaires.
§ 179. Dans le premier cas o̤ n’interchange jamais avec ɔ :
bʲo̤g (beag) « petit » ; ɩnʲ o̤χʷɩrʹ (an eochair) « la clef » ; dʲo̤kʷɩrʹ (deacair) « difficile » ; sg̬o̤lʹ (scoil) « école », gén. sg̬ölʹɩ (scoile) ; to̤lʹ (toil) « volonté » ; ko̤ʃ (cois), dat. de kɔs (cos), mais gén. köʃɩ (coise).
§ 180. Dans le deuxième cas, o̤ s’emploie concurremment avec ɔ, la répartition étant dans une large mesure une question individuelle (cf. § 176) tous les exemples que nous avons cités pour ɔ pourraient donc être répétés ici. Il semble cependant qu’on n’ait jamais