fɑ꞉ⁱlʹtʹ (fagháilt) « recevoir » ; mʷɪlʹtʹ (muilt), gén. de mo̤lt (molt) « bélier» ; kʹᴇlʹtʹ (ceilt) « cacher» ; bʷɪnʹtʹ (baint) « arracher » ; fʹì꞉aχɩnʹtʹ (feuchaint) « regarder » ; rainʹtʹ (rainnt) « division ».
tʹ non aspiré : ərɪʃtʹ (arist) « de nouveau » ; jinʹɩdʹi꞉ʃtʹ (dheinidís) « ils faisaient » ; jinʹɩmʹi꞉ʃtʹ (dheinimís) « nous faisions » ; bɔχtʹ ou bo̤χtʹ (boicht), gén. de bɔχt (bocht) « pauvre ».
dʹ s’articule comme tʹ mais est sonore, non aspiré, et prononcé avec une énergie articulatoire moindre. Quand d’est suivi d’un glide j, ce glide est sonore.
dʹ se rencontre en contact avec des voyelles ou avec des consonnes palatales (excepté après s) ainsi qu’après r.
dʹi꞉ᵊl (díol) « vendre» ; dʹiꞏɛ (Dia) « Dieu » ; dʹilʹəsg̬ (duilleasc) « algue comestible » ; dʹᴇrʹɩ (deire) « fin » ; dʹαrᴜ꞉d (dearmhad) « erreur » ; dʹαləv (dealbh) « forme » ; dʲo̤kʷɩrʹ (deacair) « difficile » ; dʲo꞉l (deól) « téter » ; dʲᴜ꞉ltᴜ꞉ (diúltughadh) « refuser » ; dʹlʹi꞉ (dlighe) « loi » ; dʹrʹo꞉ⁱlʹi꞉nʹ (dreóilín) « roitelet » ; ɩ dʹrʹo꞉ (i dtreó) « vers » ; dʌl ɩ dʹi꞉rʹ (dul i dtír) « débarquer » ; ə nə dʲaᴜntə (i na dteannta) « avec eux ».
ɪ꞉rdʹɩ (aoirde) « hauteur » ; bʷɪdʹe꞉ᵊl (buidéal) « bouteille » ; krʹᴇdʹɩmʹ (creidim) « je crois » ; kɑ꞉rdʹɩ (cáirde), plur. de kɑrə (cara) « ami » ; fʷɪdʹɩ (faide), comp. de fɑdə (fada) « long » ; madʹɩrʹ lʲλm-sə (maidir liom-sa) « en ce qui me concerne » ; madʹɩnʹ (maidin) « matin » ; gʷɪdʹ (goid), impér. de gʷɪdʹɩmʹ (goidim) « je vole » ; lɪdʹ (luid) « très petite quantité » ; mʹe꞉dʹ (méid) « quantité » ; srɑ꞉ⁱdʹ (sráid) « rue » ; tʹrʹi꞉dʹ (tríd) « à travers ».
nʹ s’articule comme dʹ, mais est fortement nasalisé sur toute sa durée. La tension est par ailleurs moindre que pour dʹ ; nʹ varie en tension et aussi en durée en fonction de la place dans le mot, mais ces variations, moins caractérisées que dans le cas de n, ne permettent pas de distinguer deux variétés. Chez certains sujets, toutefois, il arrive qu’à l’intervocalique l’occlusion ne soit pas parfaite.