äɪᵊ, le deuxième élément, d’avant, développe un glide : lʹäɪᵊb (leadhb) « langue ».
Diphtongues croissantes :
ì꞉a, et iꞏə (iə), premier élément d’avant, deuxième élément d’arrière, donc sans glide : sg̬ʹì꞉an (scéan) « terreur » ; sg̬ʹiꞏən (scian) « couteau ».
Pour λꞏə, rarissime, cf. § 210.
§ 117. On voit que la répartition des nombreuses diphtongues que présente le parler est assez rigoureusement déterminée par la qualité des consonnes avoisinantes pour qu’en une position donnée il n’y ait jamais qu’un petit nombre de variétés, nettement différenciées, qui soit possible.
Cela permet de réduire considérablement le nombre de types caractéristiques à envisager, la plupart des variétés de diphtongues constituant simplement des adaptations de ces types fondamentaux au consonantisme avoisinant. Cette constatation, qui s’impose plus nettement encore en ce qui concerne les diphtongues qu’en ce qui concerne les voyelles (voir le chapitre précédent), doit dominer toute description des diphtongues du parler.