äi (ëi), constituée par deux éléments vocaliques d’avant, ne développe donc pas de glide : grʹëimʹ, grʹäimʹ (greim) « bouchée ».
äλⁱ, le deuxième élément, d’arrière, développe un glide : ʃlʹäλⁱnʹ (sleamhain) « glissant ».
Diphtongues croissantes :
iꞏɛ (iɛ), deux éléments d’avant, donc sans glide : fʹiꞏɛnʹ (fiadhain) « sauvage ».
§ 114. II. Entre deux consonnes vélaires. — Diphtongues décroissantes :
ᴀᴜ (ɔᴜ), deux éléments d’arrière, donc sans glide : pᴀᴜl, pɔᴜl (poll) « trou ».
ᴀɪᵊ, le deuxième élément, d’avant, développe un glide : rᴀɪᵊrk (radharc) « regard ».
Diphtongues croissantes :
ᴜꞏə (ᴜə), deux éléments d’arrière, donc sans glide : kᴜꞏən (cuan) « crique, port ».
ɪꞏə (ɪə), le premier élément, d’avant, devrait développer un glide, mais celui-ci est peu net, car cette diphtongue ne se rencontre qu’après r (cf. § 81) rɪꞏəv (riamh) « jamais ».
§ 115. III. Entre consonne vélaire et consonne palatale. — Diphtongues décroissantes :
ai, premier élément d’arrière, deuxième d’avant, donc sans glide : rairʹkʲ (radhairc), gén. de rᴀɪᵊrk (radharc) « regard ».
aλⁱ, le deuxième élément, d’arrière, développe un glide : kaλⁱrʹ (cabhair) « secours ».
Diphtongues croissantes :
ᴜꞏɛ (ᴜɛ), premier élément d’arrière, deuxième d’avant, donc sans glide : krᴜꞏɛgʹ (cruaidh) « dur ».
ɪꞏɛ (ɪɛ), même cas que pour ɪꞏə, cf. rɪꞏəlʹ (riaghail) « règle ».
§ 116. IV. Entre consonne palatale et consonne vélaire. — Diphtongues décroissantes :
aᴜ, le premier élément, d’arrière, développe un glide : kʲaᴜn (ceann) « tête ».